dimanche 29 avril 2007

Pas bouchonné pour 2 sous!

Eh bien, quant à moi, j’étais bien content de voir que le Bouchon était plein. En fait, lorsque nous y étions allé, la première fois, nous avions été enchantés par la bouffe et le décor, mais déçus parce que le resto était pratiquement vide. Il était donc facile d’anticiper que la horde du plateau, bien décidée à ne pas franchir le voie ferrée qui sépare la civilisation du reste du monde (selon les plateauziens, bien entendu), allait passer à côté d’une belle petite aventure gourmande. Tant pis pour eux, mais aussi tant pis pour nous, parce qu’un resto vide, c’est déprimant pour tout le monde.

Bref, hier soir, il y avait du monde à la messe, à notre grand bonheur. Et le service tout aussi exquis, courtois et sympathique que la dernière fois. Ni trop lent, ni trop rapide. Juste le temps qu’il faut pour laisser l’apéritif (un gin tonic pour moi) faire effet et me donner envie de mordre à belles dents dans ma tarte flambée, en entrée. Délicieuse et légère, la pâte brisée fond dans ma bouche, laissant une place de choix aux oignons et au fromage qui se déploient sur mes papilles gustatives. Un peu de verdure croquante nous permet d’apprécier les différentes textures.

Le vin, un pinot noir Chorey-les-Beaunes, est servi à exacte température. Il prend toute l’ampleur qu’il devrait et permet au magret de canard (bien oui, je n’ai pas pu empêcher Anne Caroline de commander comme moi, mais bon...) d’atteindre son plein potentiel. Par contre, comme mentionné dans le texte précédent, un petit peu plus de cuisson aurait permis de masquer le goût du sang qui prend un peu trop de place. Mais, en bon homme des cavernes que je suis, je dois avouer que j’y ai quand même pris plaisir...

En dessert, une Pinotte (c’est le nom) composée de fudge aux arachides, croquant et craquant, nous permet de terminer ce repas par une défaite en prolongation. Pour la première fois, Anne Caroline a choisi un meilleur désert que moi et j’avoue que son sorbet glacé à la noix de coco, léger crémeux et onctueux à souhait, contre-balance beaucoup mieux le magret.

La carte est courte, ce que j’apprécie parce que je sais que, peu importe ce que je choisis, le chef est en mesure de l’apprêter à sa pleine mesure. Par contre, une carte des vins plus étoffée nous aurait séduit. Dans l’ensemble, ce fut une soirée aussi parfaite qu’elle peut l’être. Prévoir environ entre 125 $ et 200 $ pour deux personnes, avec le vin.

Le Bouchon de Liège, 8497, St-Dominique (coin De Liège) Montréal (Québec) H2P 2L4 | Téléphone 514 807 0033

1 commentaire:

Unknown a dit…

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