mardi 28 août 2007

Notions élémentaires de cuisine: Bien se vêtir

S'il est une notion de base en cuisine, c'est de se vêtir convenablement lorsque vient le moment de se produire aux fournaux.

Par convenablement, on sous-entend:
-ne pas porter de robe d'été de couleur pastel
-éviter le chandail blanc
-et le pantalon de lin, du même coup

Pour les plus téméraires, ces fiers qui refusent de se plier aux exigences vestimentaires, il est suggéré d'adapter ses mets à la tenue portée.

Par exemple, avec une jupe d'un pâle gris, il est déconseillé de concocter des nouilles aux jus de tomates. À plus forte raison lorsque nous prend l'envie soudaine d'écrabouiller les tomates entières dans leur jus à mains nues.

Des tomates molles, ça explose.

samedi 25 août 2007

Oui aux légumineuses


En dehors des traditionnelles fèves au lard et soupes aux pois, les légumineuses sont de grandes oubliées des menus du Québec. En effet, alors qu'en Amérique du Sud et en Orient elles font parti du quotidien des cuisinières, au Canada nous n'en consommant en moyenne que 3gr par jour par personne.

Pourtant, les haricots, doliques, fèves, pois secs, lentilles et compagnie sont des aliments qui ont tout pour plaire. Incroyablement économiques et nutritifs, ils s'apprêtent de mille et une manière, de la plus simple à la plus complexe, et se conservent très longtemps.

Il est possible d'intégrer les légumineuses au menu tout au long de l'année mais la fin de l'été est particulièrement propice pour goûter la gourgane fraîchement débarquée sur les tablettes des épiceries. Célèbre au Québec pour la fameuse soupe aux gourganes, la fève des marais est une fève millénaire. On estime qu'avec la lentille c'est une des plus ancienne légumineuse.

Et si vous avez peur des flatulences, il existe des trucs pour les éviter ou du moins les réduire. Par exemple jetez l'eau de trempage et rincez les fèves avant de les cuire dans une eau fraîche puis prolongez la cuisson jusqu'à ce que les fèves s'écrasent à la fourchette.

vendredi 24 août 2007

Galettes de sarrasin


Rien de mieux que les vacances pour retrouver les saveurs de l'enfance. À l'occasion de retrouvailles familiales, j'ai dégusté de succulentes galettes (crêpes) de sarrasin dans la plus pure tradition bretonne.
200 g de farine de sarrasin + 1 cuil. à soupe de farine blanche + 1 oeuf + de l'eau au jugé + un peu de sel.
Mélanger, longtemps (20 minutes!). Laisser reposer. Faire cuire. Garnir -pour une complète- de jambon, émenthal et un oeuf au palt (ou miroir).
Mmmm...

mardi 21 août 2007

L'hymne aux patates

Bien que notre slogan soit très fièrement c'est bon les patates, il nous manquait un hymne bidouesque. En voici un par Frédéric Rappaz :



flavor of road trip, episode III from rappaz and Vimeo.

Les bonnes patates
Les patates dans le pays de Leulegnier
On les épluche pis on les fait don' ben cuire
Après ça faut les manger avec du sel
Pis des fois un peu avec une ptite goutte de vinaigre
Des bonnes patates de chez le nouveau Brunswick
Y viennent pas de l'île du Prince Édouard
C'est des vraies patates
On les épluches pis après ça on les fait bouillir dans l'eau bouillante
Les petites patates on les mange pis on les fait rissoler dans l'huile
On met un petit peu de KetchupPis là...
Y fait bon dans la bouche
Des petites patates, on aime ça les manger les ptites patates...

vendredi 10 août 2007

La Sala Rosa

Un de mes petits plaisirs au resto, c'est de goûter aux assiettes des autres bien allègrement. Dans ce cas, pour multiplier le plaisir il n'y a rien de mieux qu'un bar à tapas. On y va en groupe, on commande plein de choses un peu au hasard et, les deux mains dedans, on se livre à un délicieux gueuleton.

Pour ça, une adresse : la Sala Rosa, un restaurant espagnol où ça sent l'huile d'olive et le chorizo ibérique, où on parle et on rit fort dans un décor simple et chaleureux. Au menu, tapas, paella et brunch le week end servi par un personnel hispanophone sympathique et efficace. Pour les amateurs, il y a aussi un spectacle de flamenco tous les jeudis soirs.

Ah ! puis, la Sala c'est aussi une salle de spectacle (juste au dessus du restau) alors si vous allez manger pourquoi pas faire d'une pierre deux coups !

La Sala Rosa - 4848, Boulevard St.Laurent, Montréal - (514) 844-4227 - entre 110 et 130 $, pour 4.

mardi 7 août 2007

Ce que mangent vraiment les zombies...

McDo zombie
Un de mes sites web préférés, The Consumerist, présentait plus tôt cette semaine un texte faisant état du fait que les enfants âgés entre 3 et 5 ans étaient déjà, dès ce plus jeune âge, convaincus que le "fast-food" était... meilleur !

Et sur quoi se basaient les enfants pour faire leur choix ? L'emballage. Peu importe la nourriture (des frites, des carottes, des croquettes de poulet, etc.), tout ce qui était présenté dans un emballage McDonald's avait automatiquement meilleur goût.

L'article complet est ici...

Test de goût- réflexion sur la saucette

À quantité égale, la sauce piquante Frank's Red Hot Chile&Lime est un très mauvais substitut à la sauce salsa sur des croustilles de maïs.

lundi 6 août 2007

Le petit-déjeuner...

Chez quelqu'un d'autre.

Les joies estivales sont composées de restaurants de quartier qui ferment pour l'été alors qu'on les croit ouverts à l'année. Arriver devant ce dernier pour déjeuner et réaliser qu'il prend congé ce matin-là demande de la créativité. Et des amis n'habitant pas très loin qui veulent bien nous ouvrir leur porte afin qu'on trouve satisfaction à nos besoins.

Le déjeuner-maison ressemble vachement à celui du resto, serveur qui pose trop de questions, coulis de fraises miniatures, crème fouettée et carte de crédit en moins. Il suffit de dénicher chez le pâtissier du coin -en l'occurrence Villeray- quelques pâtés de foie, des croissants, des petits fruits, une baguette, du fromage pour les adeptes, mais surtout du jambon. Pas besoin d'oeufs, de poêlons à récurer et de bananes à naper de chocolat mou. S'empiffrer sans cuisson, en utilisant un minimum de vaisselle dans l'intimité de la maison des autres est possible et surtout plus agréable qu'au resto.

Si vous désirez conserver les bonnes grâces de vos amis, évitez de leur demander de vous concocter des crêpes Suzette, des omelettes de jambon de parme à l'anis étoilé et du bacon croustillant-mais-pas-trop.

Ainsi vous risquez de manger votre prochain déjeuner-maison dans l'antre de votre propre cuisine poussiéreuse en compagnie de votre quotidien détrempé.

Dans la vie, on a toujours le choix.
L'important, c'est de faire le bon.

jeudi 2 août 2007

Boucherie chevaline?

J'aime bien la viande de cheval, c'est moins gras et plus goûteux que le boeuf, mais je suis fatigué de l'espèce de viande molle que l'on achète sous vide.

Quelqu'un connaît une bonne boucherie chevaline, dans le coin de Villeray?

C'est gras, mais c'est bon...

C’est pas parce qu’il fait chaud qu’il ne faut pas parler de cuisine. Encore moins de cuisine bien grasse, chaude et rassurante comme celle que l’on retrouve Au Pied de Cochon. Ça faut plusieurs fois que je me dis qu’il faudrait que j’écrive à propos de ce resto et, à toutes les fois, je me convaincs que tout le monde et sa soeur l’ont déjà fait avant moi, que ça nedonne rien, etc.

Jusqu’à ce que j’y retourne. Après la deuxième cuillerée de soupe à l’oignon gratinée, j’oublie tout et je me dis qu’il faut que j’en parle à tout le monde.

Ça fait quatre fois que j’y vais et j’ai du apprendre à faire attention à ce que je commandais, sachant pertinemment que si je me laissais aller, j’allais probablement faire un infarctus avant la fin du repas. C’est copieux, c’est généreux, ça déborde.

Et c’est bon. Mais pas pour la ligne. Parce qu’on s’en fout, ici. La soupe à l’oignon est bien grasse, les bouchées de fois gras sont coulantes, le magret de canard est abondant, juteux et... gras. Et les fruits de mer, l’été, sont presque intimidants dans leur énorme plateau.

Le choix des vins est impressionnant et le service toujours parfait. Rapide, mais pas trop, courtois et sympa. Par contre, ne vous laissez pas tenter inutilement par la poutine au foie gras. Je l’ai essayé et tout ceux qui l’ont fait, à ma connaissance, auraient préféré manger autre chose, une fois le choc du goût passé.

Sinon, on réserve et on y va en groupe, histoire de pouvoir piger dans plein d’assiettes, surtout celle des autres.

J'ai pas de photo du resto, mais il y a le web, où vous pouvez même acheter le livre de recettes, un peu hors-norme, du chef Martin Picard.

Au Pied de Cochon - 536, rue Duluth Est, Montréal - (514) 281.1114 - entre 70 $ et 120 $, pour 2, avant taxe, service et vin.