mercredi 30 mai 2007

Brunch dans Villeray


Grâce à l’engouement que connaît de Marché Jean-Talon, le quartier Villeray se développe à vue d’oeil. Un essort qui passe évidemment par l’ouverture de nombreux cafés et restaurants agréables loin des foules du Plateau Mont-Royal.

Pour les adeptes des déjeuners-brunchs du week end deux adresses s’imposent : Le Coin G à l'angle de Saint Dominique et Guizot, et l’Enchanteur au coin de Henri-Julien et De Castelneau. Les deux sont sensiblement différents tant dans l’assiette que dans le décor mais proposent des cartes très abordables dans une ambiance chaleureuse de petit café bistrot de quartier.

Amateurs de terrasse, L’Enchanteur saura vous satisfaire tout l’été avec sa grande terrasse ombragée et ventilée. À l’inverse au Coin G il faudra vous contenter de 3 tables solitaires sur le trottoir rue Guizot, c’est un peu moins agréable mais pour compenser l’intérieur très ensoleillé est largement ouvert par de grandes portes fenêtres. Un peu moins agréable aussi la rapidité du service au Coin G. Depuis quelques mois il n’est pas rare d’attendre 40mn avant d’être servi sans compter la file à l’entrée avant de pouvoir s’installer.


Côté assiette, L’Enchanteur offre un éventail plus large de possibilités et satisfait mieux les gros appétits. Autre avantage, au coin de Henri-Julien et De Castelneau on peut déjeuner tous les jours de la semaine jusqu’à 11h et jusqu’à 15h en fin de semaine.

Point fort du Coin G : ceux qui aiment l’ambiance de quartier où on retrouve un peu toujours les mêmes voisins de table y seront aux anges. À L'Enchanteur, la proximité du marché attire une foule moins locale.

L'Enchanteur
7331, rue Henri-Julien
514.273.4766

Le Coin G
8297, St Dominique
514.388.1914

Environ 30 $ pour 2 personnes

mercredi 23 mai 2007

Produit céréalier


Choc dans une supermarché newyorkais: aux États-Unis, on compose son breakfast de céréales gauffres Eggo.

À 5,49$US la boîte, ça revient cher du produit dérivé.

mercredi 16 mai 2007

Une nouvelle

Vous avez peut-être remarqué qu'une nouvelle venue était apparue sur le blogue. Eh oui, tous en choeur, accueillons Émilie Folie-Boivin (Folie ou Folly?), celle qui rate des recettes sur son blogue (j'écris ça parce que semble-t-il que dans la vrai vie, c'est toujours bon !) et qui écrit fichtrement bien.

L’assommant.

Une de mes expériences gastronomiques les plus décevantes, depuis que j’ai décidé de donner mon corps à la science, est sans contredit celle vécu à L’Assommoir. Resto qui se veut branché (dans le Mile End, on a pas le choix) et qui n’a su titiller qu’une chose chez moi : mon énervement.

Peut-être est-ce une question de casting (pas de ma faute, je n’aime pas manger de la mauvais nourriture, trop chère, en me faisant hurler de la musique techno dans les oreilles), mais j’ai l’impression que ceux et celles qui fréquentent cet endroit ne le font que pour une chose : boire, voir et être vu. Cela dit, tant mieux pour eux, mais pour moi, quand je veux entendre de la musique et hurler avec mes amis, je vais dans des bars, ou encore à des concerts.

Les apéros étaient bons (le mien en tout cas) et la carte un peu complexe pour rien. La soirée était quand même pas trop mal partie lorsque s’est présenté devant moi le plus minable magret de canard jamais servi dans un restaurant. Du moins, pas à moi. Tout au plus 8 tranches minces, trop cuites, noyées dans la sauce avec du riz et quelques légumes. Au même moment, toute conversation normale entre amis devenait totalement impossible, merci au DJ. Je me retrouve donc isolé, incapable de converser avec les personnes qui m’accompagnent, à manger un magret trop cuit et trop petit. (Vous avez remarqué que je ne parle pas de l’entrée, elle était tellement quelconque que je ne m’en souviens plus)

Le service, lui, a été correct. Pas trop vite, ni trop lent, pas d’erreurs dans les commandes, mais pas trop souriant non plus. Genre : j’aime bien mon boulot mais, comme tu peux remarquer, il manque une serveuse sur le plancher, personne ne reste à sa place et tout le monde essaie d’hurler ses commandes. Ne m’en demandez pas trop, ok, là ?

C’est ça qu’on a fait : on a payé pis on a sacré notre camp.

L'Assommoir
112, rue Bernard Ouest
(514) 272-0777
Environ 125 $ pour 2 personnes

mardi 15 mai 2007

Entendu ce soir...

Pauvre fromage oublié au fond du réfrigérateur est devenu croûte. Un enterrement s'imposait. Devant la poubelle, Franky l'emballe soigneusement dans son linceul de plastique et prononce ces mots sacrés : "Va en paix croûte, Cheez wiz tu étais, Cheez wiz tu redeviendras".

dimanche 13 mai 2007

C'est l'été, on mange des hot-dogs steamés


Pas du casse-croûte d'à côté, non non, des steamés maison. Le grillé, c'est dépassé, ça prends du beurre, un corps gras à badigeonner, tandis que la vapeur is the new black.

Remplissez une casserole d'eau, que vous ferez bouillir sur le rond choisi du poêle. Pour ne pas faire de jaloux, ou du moins n'en faire que deux, mettre une seconde casserole remplie de liquide sur un autre rond. Dans celle-ci seront plongées les saucisses. Pas de mergez ni de saucisses de canard, la saucisse de base, la grosse base.

En attendant que l'eau frémisse, il est possible de s'asseoir devant la télé ou, pour éviter les distractions qui pourrait vous faire oublier votre eau sur le poêle, vous pouvez couper des légumes, n'importe lesquels, des oignons, tiens, des tomates aussi, ils s'insèrent tous bien dans le pain allongé, ça fait chic et ça change du classique relish-moutarde-ketchup. Il faut toutefois se rappeler que c'est quand même un hot-dog vapeur qu'on apprête. Évitez l'emportement.

L'eau frémit. L'eau pour les saucisses aussi, vous y plongez votre Bologne miniature et vous retournez à l'eau du pain. Le hot-dog steamé maison est un art, soyez attentifs. Avec des pinces, attrapez un pain et suspendez-le au dessus de l'eau bouillante. Et attendez.


Non, attendez encore.



Pas encore prêt, prenez votre pain en patience.



Sacrez.




Fermez le rond des saucisses, elles sont cuites.
Mais pas le pain.



Mettez tous les ronds à off, déposez le pain encore tiède dans une assiette.
Et réfléchissez.

Vous avez un four à micro-ondes, soupirez et garochez-y le hot-dog sans sa saucisse pendant une minut..heinaouinc'esttropfort?...non non non, 20 secondes.

Votre steamé est prêt, fourrez-le de condiments et de légumes que vous aurez au préalable coupés et demandez-vous ce que les gens faisaient en 1868 pour steamer maison leur hot-dog, allez sur Wikipédia pour savoir quand justement ils ont été inventés. Relaxez et mangez.

La dégustation ne s'applique pas aux hot-dog maison.

Pâtes violonistes au poulet

Voilà une expérience culinaire printanière à essayer au cours du mois de mai puisque c’est la très brève période de l’année où les crosses de fougères (ou tête de violon) sont cueillies. Ensuite, les petites pousses se transforment en plantes et ne sont plus comestibles.

De quoi a-t-on besoin pour 2 gourmets ?

- 1 grosse poitrine de poulet
- 3 poignées de têtes de violon
- 2 poignées de champignons de Paris frais
- pâtes quantité et type au goût
- 1 cube de bouillon de volaille
- 1 oignon
- 3 ou 4 gousses d’ail
- 1 cueillère à soupe de pesto
- 3 cuillères à soupe d’huile d’olives
- sel, poivre et thym au goût


Comment s’y prendre ?

Chauffez l’huile d’olives puis ajoutez l’oignon haché. Faites revenir à feu moyen à fort. Quand le bulbe est transparent, ajoutez le poulet coupé en petits cubes et l’ail débarrassé de son germe et haché. Le poulet doré de tous côtés, ajoutez les têtes de violon préalablement rincées, et les champignons rincés et tranchés. Assaisonnez au goût (attention au sel, le bouillon contient déjà une bonne dose de sel) et faites revenir le tout 5mn.

Pendant ce temps, laissez le cube de bouillon dissoudre dans une tasse d’eau chaude et mettez l’eau à bouillir pour les pâtes (n’oubliez pas d’y ajouter 2 cuillères à thé de sel et d’huile d’olives). Ajoutez le bouillon de poulet et une cuillère à soupe de pesto à la préparation au poulet. Laissez mijoter à feu doux une quinzaine de minutes afin que la sauce épaississe (au besoin ajoutez une cuillère à thé de farine de pommes de terre pour épaissir).

Servez sur un lit de pâtes al dente et saupoudrez de gruyère, mozzarella ou parmesan râpé. Décorez le tout de 2 feuilles de basilic frais.


Petits plus qui font toute la différence :

Utilisez du thym et du pesto frais. Servez sur des pâtes fraîches aux fines herbes. Accompagnez d’une bouteille de vin blanc sec et en ajoutez un demi verre à la sauce en même temps que de bouillon de volaille.

Bon appétit !

dimanche 6 mai 2007

Quoi? Des fraises avec du poivre?

fraises_final

Bon, j'avoue avoir douté. Ça m'arrive, c'est dans ma nature. Des fraises avec du poivre, faut demeurer sur le Plateau pour vraiment aimer ça. Ou être snob. Un snob de la fraise, faut le faire...

Toujours est-il que lorsque j'ai vu Josée di Stasio suggérer d'ajouter du poivre aux fraises, ça m'a fait un choc.

Hier, nous avions des fraises pour dessert (après un superbe steak cuit à point sur le BBQ) et j'ai suggéré, comme ça, innocemment, de faire comme la di Stasio et d'ajouter du poivre.

On a goûté sur une fraise, pour commencer. Ensuite, on en a mis partout.

C'est bon et ça fonctionne.

Des fraises et du poivre.

Vous devriez essayer !

mardi 1 mai 2007

Un p'ti qui pue délicieux

Découverte de la semaine à l'épicerie, un camembert québécois fait à partir de lait biologique à la Fromagerie de l'Alpage : "La Prairie"

Pour êtres francs, Franky et moi ne sommes pas des adeptes du "bio", nous sommes plutôt des adepte du "bon" et des accros de dégustations (surtout moi en fait, je ne vous souhaite pas de me parler au marché Jean-Talon l’été, j’ai toujours la bouche pleine). C'est rare que nous nous laissions tenter par l'appât à consommateur mais cette fois ce fût plus fort que nous : nous avons voulu prolonger le plaisir autour d'un verre de vin.

Le plateau de fromage d’ici offre plusieurs très bonnes productions locales mais il y manquait un vrai camembert piquant et coulant, un p’tit qui pue qu’on adore même s’il faut l’enfermer dans une boîte hermétique avant de le mettre au réfrigérateur.