mercredi 28 novembre 2007

Thon rouge mi-cuit au sésame

Voici une assiette savoureuse et raffinée qui s'apprête en un tour de main.


Dans votre panier pour 2 couverts :
2 morceaux de filets de thon rouge bien frais, 6 cuil. à soupe de graines de sésame, une branche de cèleri avec feuillage, un poivron rouge ou jaune, un oignon, ½ zucchini, 2 tomates, 2 gousses d'ail, huile d'olive, ½ cuil à thé de pâte de piment, basilic, sel, poivre.

À vos fourneaux :
Lavez et coupez les légumes en petits morceaux, salez et poivrez le thon avant le roulez dans le sésame. Dans une poêle, faites revenir l'oignon émincé avec l'ail haché dans un peu d'huile d'olive. Ajoutez cèleri, zucchini et poivron et faites revenir pendant 5 minutes à feu moyen, ajoutez ensuite les tomates en dés et leur jus, épicez et laissez cuire à feu doux pendant 3 minutes. Réservez. Essuyez la poêle et faites y chauffer un peu d'huile d'olive, déposez-y délicatement le thon et faites cuire 2mn de chaque côté (tenez compte de l'épaisseur de vos morceaux) à feu moyen à fort. Le thon doigt rester cru, mais chaud au centre. Servez le poisson sur le lit de légumes avec du riz basmati.

lundi 19 novembre 2007

Cash and Curry

Les tuques et les mitaines sont de retour, mais ce n'est pas une raison pour avoir froid aux papilles. Je vous suggère donc un petit tour dans un minuscule restaurant de la rue Duluth. On y sert le meilleur curry malaisien de Montréal selon les connaisseurs et le cadre vaut vraiment une visite et plus d'une même. Après la première rencontre, vous ne penserez qu'à y retourner.

Au premier coup d'oeil, l'endroit ne paie pas de mine. Une toute petite pièce, 5 ou 6petites tables colorées, des bougies, des ordinateurs connectés à internet, de la musique électronique juste assez forte pour mettre de l'ambiance sans empêcher les discussions. On vous sert de l'eau dans des grands verres en plastique coloré en vous invitant à choisir votre curry sur l'ardoise. Les fumets qui embaument l'endroit mettent l'eau à la bouche alors on s'empresse de commander.

Viennent ensuite les assiettes fumantes joliment présentées, votre voyage sur la route des épices peut prendre sa vitesse de croisière. Un délice dont vous ne pourrez plus vous passer !

Cash and Curry - 68 rue Duluth Est - Montréal - (514) 284-5696 - Prévoyez environ 30$ pour deux et pensez à apporter votre vin. Vous pouvez aussi passer chercher vos plats à emporter !

mercredi 7 novembre 2007

Dévorer des yeux

Manger, c'est bien connu, c'est un plaisir de tous les sens. Avant d'atteindre le palais, la nourriture s'apprécie avec les yeux et le nez. Offrez-vous un festin pour les yeux sur ce magnifique site : Delicious Day. Allez faire un tour dans la gallerie photos !



Prolongez le plaisir sur il cavoletto di bruxelles et culino tests, deux autres sites magnifiquement illustrés.

dimanche 4 novembre 2007

menu de saison

C'est le temps des courges, choux, oignons, pommes et compagnie. Vous ne savez plus quoi en faire qui sorte un peu de l'ordinaire ? Voici quelques idées. Toutes combinées, elles constituent un menu complet pour 4 à 6 gourmets.


Potage aux courges et aux pommes

Besoin de quoi ? 1 petite citrouille et 1 petite courge poivrée (ou tout autre duo de courges que vous avez sous la main), 1 pomme de terre, 2 carottes, 1 gros oignons, 2 pommes, 1/4 de tasse de crème de cuisson, 1 tasse de bouillon de poulet, 4 cuillères à soupe d'huile d'olive, 4 cuillère à soupe de sirop d'érable, 1 cuillère à thé de muscade, sel et poivre au goût.

Comment faire ? Découpez vos deux courges en 2 gros morceaux et mettez les au four 20 minutes (ou jusqu'à ce que la chaire soit tendre), hachez l'oignon, découpez les pommes et la pomme de terre en petits cubes et les carottes en fine tranche. Une fois les courges cuites, coupez les en petits cubes. Faites revenir l'oignon dans l'huile d'olive dans une grande casserole, ajoutez les autres légumes et le bouillon de poulet puis assez d'eau pour couvrir le tout. Portez à ébullition puis laissez cuire à petit feu pendant 1 heure. Mixez puis ajoutez le sirop d'érable et la crème puis assaisonnez.


Choux farcis

Besoin de quoi ? 10 grosses feuilles de choux de Savoie, 1 livre de porc haché, 4 carottes, 2 oignons, 1/2 tasse de persil haché, 4 cuillères à soupe d'huile d'olive, une tasse de bouillon de légumes, 2 feuilles de laurier, 1 branche de thym, sel et poivre au goût.

Comment faire ? Blanchissez les feuilles de choux dans l'eau bouillante et salée, hachez l'oignon, râpez deux carottes et coupez-en deux en fines tranches. Dans un saladier, mélangez le porc et un oignon haché, le persil, les carottes râpées, salez et poivrez. Pétrissez le mélange de viande pour en faire 10 saucisses que vous placez ensuite dans les feuilles pour les rouler. Dans une cocotte (à fond épais de préférence), faites revenir l'autre oignon haché dans l'huile d'olive, déposez-y les rouleaux de choux puis les carottes en tranches et arrosez de bouillon et déposez les feuilles de laurier (le thym frais s’ajoute 5 minutes avant la fin de cuisson). Laissez cuire à feu moyen pendant 40 minutes (au bout de 20 minutes tournez vos rouleaux et surveillez régulièrement pour maintenir l'humidité). Servez avec du riz blanc ou une purée de pommes de terre.


Cake aux pommes et au fromage

Besoin de quoi ? une tasse de pommes en cube, 1 tasse ½ de pommes râpées, 2 tasses de farine, 1 cuillère à thé de levure, 1/2 cuillère à thé de bicarbonate de soude, 1 tasse ½ de fromage râpé (gruyère, suisse ou mozzarella), 2 oeufs, ¼ de tasse de sucre et ¼ de tasse de miel.

Comment faire ? Préchauffez le four à 375 degrés. Dans un saladier mélangez la farine, la levure, le bicarbonate de soude et le fromage râpé. Dans un autre saladier battez les oeufs, le miel et le sucre puis versez la préparation dans le saladier d'ingrédients secs. Bien mélanger le tout jusqu'à obtention d'un pâte uniforme. Résistez à la tentation d'ajouter du liquide, votre pâte doit être compact car les pommes et le fromage libèreront assez d'humidité à la cuisson. Versez la pâte dans un moule beurré et fariné puis mettez au four pendant 45mn. Un délice à déguster avec votre plateau de fromage et quelques noix.

mercredi 17 octobre 2007

À la borsch !

Bien tiens, le froid revient et l'automne s'installe. On a envi de bouffer des trucs réconfortants et du polonais, me semble que c'est de la nourriture pour cette époque de l'année. C'est pourquoi on a décidé d'essayer le Stash Café, dans le Vieux Montréal.

N'étant pas très habitué à la cuisine polonaise, j'ai décidé d'y aller pour la classique borsch en entrée. Soupe de betteraves rouges, accompagnée de crème sûre. C'est un peu amer, ce qui est normal, mais je m'attendais à quelque chose d'un peu plus consistant. Ce que j'avais lu sur le sujet me laissait présager une soupe avec aussi du chou et un peu de viande. Mais, quand même, assez particulier.

Le menu du débutant me semblait judicieux parce qu'il me permettait de goûter à presque tout. Du bigos, un ragoût de chou, de viandes, de saucissons et de champignons sauvages, du placki, sorte de crèpe aux pommes de terre, des krokiety, encore une crèpe mais farcie de viande, cette fois et des pierogis, sortes de chaussons de pâte, farcis de choux, de viande et de fromages.

Bref, une assiette bien garnie et probablement très calorique. Mais comme je disais, ce n'est pas grave, il fait froid.

N'ayant jamais vraiment goûté à des plats polonais, il m'est difficile de comparer. Par contre, les plats présentés (Caro a pris le sanglier), répondaient bien aux attentes.

Mais, grand défaut du resto, comme bien des autres dans le coin, c'est que c'est un peu cher pour ce que cela vaut vraiment. On paie 15 % de plus qu'on devrait, because le Vieux Montréal.

Mais comme le service était très bien, on a laissé passer.

Le Stash Café - 200 rue Saint-Paul Ouest - Montréal - (514) 845-6611 - Prévoyez environ 120 $ pour deux, avec le vin.

mardi 16 octobre 2007

L'étiquetage nutritionnel

Dans quelques semaines, le 12 décembre, les petits producteurs devront se plier à la règlementation canadienne sur l'étiquetage nutritionnel, tout comme les multinationales de l'agroalimentaire l'ont fait en 2002. Le hic, c'est que ce petit tableau à peine lisible que l'on trouve sur les étiquettes de nos produits coûte une fortune à faire faire en laboratoire. C'est donc une pilule qui s'avale mal pour nos petits producteurs de produits du terroir québécois et, par ricochet, pour les économies locales dans les régions où le terroir génère un chiffre d'affaire intéressant, comme dans Charlevoix par exemple.

Sincèrement, est-ce qu'une étiquette nutritionnelle sur votre petit pot de sucre à la crème ou votre terrine au lapin changera vos habitudes alimentaires ? On ne sélectionne pas un produit local selon les mêmes critères qu'un craquelin Kraft. Il ne s'agit pas là de valeur nutritionnelle mais de goût. En plus, une telle législation ajoute une barrière supplémentaire entre le producteur et le consommateur. En cette journée mondiale de l'alimentation, alors qu'Équiterre prône l'achat local, c'est une mesure qui m'apparaît questionnable.

mercredi 10 octobre 2007

L'Express, l'indémodable, l'incontournable

Pas besoin d'une occasion spéciale pour s'attabler à L'Express. Juste d'une envie de réconfort familial car on s'installe à cette table comme on met les pieds sous celle de maman. Depuis 27 ans, s'évade de ce restau le même fumet réconfortant de plats qui mijotent doucement sur le feu. De la soupe de poissons à la crème caramel, en passant par les os à moelle ou le boeuf braisé et une carte des vins qu'on a envie de dérouler tellement elle n'en finie plus, on se régale.

Un peu comme Au Pied de cochon, les clients de l'Express sont pour beaucoup des habitués, plusieurs mangent seuls au bar comme au comptoir de leur propre cuisine. Par contre, alors qu'au 536 de la rue Duluth, le chef est un adepte de nouveautés, au 3927 de la rue Saint-Denis, on se veut maître de la tradition. Et même si les petits plats sont dans les grands et que le personnel de noir et blanc vêtu à un petit air pincé et une serviette blanche sur le bras, on a le goût de s'attacher la serviette autour du coup pour boire sa soupe à même l'assiette et de parler et rire la gorge déployée.

L'Express - 3927, rue Saint-Denis, Montréal - Tél.: 514 845-5333.

mercredi 3 octobre 2007

Panier bio livré à domicile

Il y a deux semaines, Franky et moi nous sommes lancés dans une nouvelle expérience : le panier de fruits et légumes bio livré à domicile. Nous nous sommes abonnés au Jardin des Anges de Mirabel.

Ce n'est pas tant le bio en lui-même qui nous a séduit, car cultivé du bio dans une atmosphère polluée c’est un peu utopique, mais tout simplement le goût. Cela faisait plusieurs mois que l'idée nous trottait dans la tête mais le coup de grâce a été la dégustation d'une trempette de légumes chez une amie adepte du panier bio depuis quelques semaines. Et oui, c'est triste à dire mais une carotte qui goutte vraiment la carotte, on avait oublié ce que c'était.

Le hic c’est que l’agriculteur de l’amie à la trempette ne livre pas à domicile mais donne un rendez-vous hebdomadaire à un point de rencontre de quartier. Pas idéal quand on a des horaires atypiques ou que l’on travail loin de son lieu de résidence. Une fois sur deux c’est sûr que nous aurions manqué le rendez-vous saveur. Nous avons donc opté pour un service légèrement plus cher mais qui livre directement à la maison même en votre absence (possibilité de laisser un double de clef ou une glacière sur le pallier) et qui en plus ne vous soumet pas à la contrainte de la livraison d’office. Au Jardin des Anges on commande au coup par coup.

Chaque livraison est une surprise, des sacs pleins de produits d’ici, cueillis à maturation, odorants et savoureux à souhait. En plus, recevoir un panier permet aussi de découvrir des produits que l’on a pas l’habitude de consommer. Une expérience à vivre !

dimanche 23 septembre 2007

Déjeuner-brunch : nouvelles adresses

Comme promis, Franky et moi nous sommes mis en quête de nouvelles tables où bruncher. Nous en avons dernièrement essayé trois. Vous y trouverez certainement votre compte en fonction de l'humeur du jour et de la taille du portefeuille.


Aux Derniers humains :

Dans ce petit café de quartier au coin de St-Denis et Bélanger, on vous annonce la couleur dès le pas de la porte. Une affiche sur la porte vous informe qu'on n'y accepte ni cartes bancaires ni chèques pour ne pas enrichir les institutions bancaires. Ça sent la gauche rosemontaise, le café équitable et le vinaigre dans le saut d'eau histoire de ne pas polluer en passant la vadrouille. Derrière le comptoir, le chef est généreux sur les quantités et les épices. On sort de là le bidou bien repu. C'est bon et pas cher, le service est agréable et la clientèle n'a pas l'allure snobinarde qui a envahie le marché Jean-Talon. Cependant, on doute un peu de la propreté de la vaisselle et des cuisines et l'odeur de boule à mite qui règne dans la grotte où sont installées les toilettes est un peu étourdissante.

À La bête humaine :

Changement radical. Au 1637 avenue Van Horne, on vous propose un déjeuner nouveau genre dans un resto branché d'Outremont. Nous y avons essayé la pierrade déjeuner pour deux. La pierrade est une méthode de cuisson ancestrale des bergers alpins. En hiver, ils entretenaient le feu sous une grande pierre plate qui leur servait à la fois de surface de cuisson et de chaufferette. À La bête humaine, on vous propose d'adapter la méthode au brunch et de cuire vous même bacon, jambon et canard sur une pierre chaude déposée au centre de votre table. Le tout est servi avec pain baguette, oeufs brouillés crémeux à souhait, pommes de terres rissolées et petite salade vinaigrée. Un vrai délice à consommer toutefois avec modération pour éviter de trouer son portefeuille.

At Dusty's :

Autre décor, autre langue, autre temps. La mecque du déjeuner du Mile End est installée au coin de Du Parc et Mont-Royal depuis 1949 et, tenez-vous bien, ce diner n'a pas changé d'un poil depuis l'époque. En plus, les cycles de la mode étant ce qu'ils sont, les jeunes serveuses font presque parti du décor avec leurs allures sixties. Calé dans la banquette brune, on a vraiment l'impression de faire un voyage dans le temps. Franky m'aurait dit "vient'en on s'en va déjeuner à New York en 1965" que l'expérience n'aurait certainement pas été bien différente. Dans l'assiette vous retrouverez toute la simplicité de la cuisine de votre enfance, quand maman servait des pan cakes noyées dans le sirop sur un air d'Elvis. À adopter sans hésiter !

lundi 3 septembre 2007

Au 51...

au 51

J'ai toujours trouvé que ça manquait, à Baie-Saint-Paul, une table digne de ce nom où ça ne sent pas la trappe à touristes. Entre la poutine de casse-croûte à 8 $, le McDo et le resto surévalué, il était presque impossible de bien manger au centre de ce magnifique petit village.

Eh bien, ce n'est plus le cas. Ouvert il y a de cela environ un an, situé dans une charmante maison presque bicentenaire, Au 51 propose un menu intéressant, fin et audacieux. Le cassoulet aux gourganes est suprenant et les viandes sont cuites et présentées dignement. Le menu est bien pensé, alors que l'on construit soi-même son repas pour 40 $, ce qui est, avouons-le, très raisonnable pour la qualité de la nourriture. Même chose pour la carte des vins : à point et pas trop dispendieuse, avec quelques importations assez audacieuses.

Le service est juste assez rapide pour ne pas que l'on s'impatiente, mais nous laisse le temps de bien goûter les plats, souvent des classiques repris à la sauce du terroir régional.

Et il y a même des bières locales.

Petit bémol, par contre. Les portions pourraient être juste un peu plus généreuses. À peine.

Au 51 - 51, rue Saint-Jean-Baptiste, Baie-Saint-Paul - Tél.: 418 435-6469. Menu saveur à partir de 39 $

Le Jardin Tiki

Hier soir, je suis allé manger au Jardin Tiki.
Aujourd'hui, j'ai mal au ventre.
Vive les buffets.

Le Jardin Tiki: La reine des tartes

S'il est un mets qui éclipse tous les autres au Jardin Tiki, paradis du kitsch et du cocktail flamboyant, c'est la tarte à la noix de coco.

Je l'ai reluquée dès que je suis passée près d'elle pour me servir une soupe Wonton. Je lui ai fait un clin d'oeil lors de ma première assiette remplie de salade verte, d'étranges brochettes de poulet et de nouilles chinoises luisantes. Je me suis arrêtée devant elle pour la deuxième assiette dans laquelle j'ai lancé à coup de louche les suspicieuses goberges pannées et les glissantes cuisses de grenouilles.
«Eh, la tarte, je reviendrai te chercher.»

Mais avant, je vais me laisser tenter par une autre assiette, un terre et mer douteux, composé d'un pilon de poulet ressemblant à du canard laqué, ainsi que de l'unique élément du bar à fruits de mer: la crevette précuite sans tête dans sa carcasse. Classique des buffets chinois.

«Je te jure. Je ne prendrai pas de Jell-O. Peut-être un peu de melon d'eau et une bouchée de ce trop consistant gâteau au fromage qui voisine ton plateau, mais c'est tout. T'es le Shérif des tartes, ma belle au coconut. Je n'avais pas imaginé à quel point je pourrais te désirer.»

Des crevettes à décortiquer, je me suis vite blasée. Un buffet, c'est déjà cher payé lorsqu'on doit se lever pour remplir son assiette, alors je perds patience à devoir tant travailler pour manger mes crustacés. De toute façon, j'ai une tarte qui m'attend.

Avant de la cueillir, je me lave les mains dans la salle de bain beige, pièce des plus platoniques du Jardin Tiki. Dommage que toute l'énergie ait été mise à la déco en salle. Les toilettes sont pourtant un endroit dont l'ambiance ne doit jamais être négligée.
«J’arrive ma jolie!»

Je la retrouve. Il y en reste une pointe, un généreux triangle de mélange crémeux et gélatineux à la noix de coco, immaculé et coiffé d'un nuage de crème fouettée qui n'a rien du naturel d'une crème 35% de m.g. Je l'aime quand même.

Je m'en empiffre, en fais mienne.

Avant de quitter le Jardin Tiki, j'ouvre mon biscuit chinois.
Il m'annonce que «De bonnes nouvelles viendront par la poste».

Tarte, j'attends avec une hâte sans nom la carte postale que tu m'enverras.
xxx

Aventure dans l'antre du kitsch

Ah maudit médias qui influencent nos vies jusqu'à nos expériences culinaires... Hier soir, j'ai succombé à la tentation que faisait miroiter l'intrigant reportage d'Émilie Dubreuil de Macadam Tribus : À la rescousse du patrimoine architectural kitsch montréalais. On nous y faisait découvrir quelques paradis du kitsch de la métropole dont le Jardin Tiki, un buffet chinois décoré à l'hawaïenne à grand renfort de lumières multicolores, de palmiers et coquillages artificiels, sans oublier la musique typique des îles du Pacifique et le personnel en chemises fleuries.

Un tel endroit pique la curiosité et il faut dire que le voyage à l'est de la rue Sherbrooke en vaut la chandelle : le Jardin Tiki offre un dépaysement total, dans le temps et dans l'espace. On se croirait sur une base militaire américaine des îles Hawaï pendant la deuxième guerre mondiale. Cependant, assurez-vous d'avoir l'estomac bien accroché avant de vous attabler car, en matière de buffet chinois, on a vu mieux. La fraîcheur n'est pas toujours au rendez-vous et on ne mange pas toujours ce qui est indiqué. Par exemple, on vous sert de la dinde laquée à la place du canard laqué. Pas fort... Rabattez-vous sur la contemplation du décor en sirotant votre cocktail géant ça ira mieux.

Le Jardin Tiki - 5300, rue Sherbrooke Est, Montréal - (514) 844-4227 - entre 17 et 25 $ par personne (cocktail compris).

mardi 28 août 2007

Notions élémentaires de cuisine: Bien se vêtir

S'il est une notion de base en cuisine, c'est de se vêtir convenablement lorsque vient le moment de se produire aux fournaux.

Par convenablement, on sous-entend:
-ne pas porter de robe d'été de couleur pastel
-éviter le chandail blanc
-et le pantalon de lin, du même coup

Pour les plus téméraires, ces fiers qui refusent de se plier aux exigences vestimentaires, il est suggéré d'adapter ses mets à la tenue portée.

Par exemple, avec une jupe d'un pâle gris, il est déconseillé de concocter des nouilles aux jus de tomates. À plus forte raison lorsque nous prend l'envie soudaine d'écrabouiller les tomates entières dans leur jus à mains nues.

Des tomates molles, ça explose.

samedi 25 août 2007

Oui aux légumineuses


En dehors des traditionnelles fèves au lard et soupes aux pois, les légumineuses sont de grandes oubliées des menus du Québec. En effet, alors qu'en Amérique du Sud et en Orient elles font parti du quotidien des cuisinières, au Canada nous n'en consommant en moyenne que 3gr par jour par personne.

Pourtant, les haricots, doliques, fèves, pois secs, lentilles et compagnie sont des aliments qui ont tout pour plaire. Incroyablement économiques et nutritifs, ils s'apprêtent de mille et une manière, de la plus simple à la plus complexe, et se conservent très longtemps.

Il est possible d'intégrer les légumineuses au menu tout au long de l'année mais la fin de l'été est particulièrement propice pour goûter la gourgane fraîchement débarquée sur les tablettes des épiceries. Célèbre au Québec pour la fameuse soupe aux gourganes, la fève des marais est une fève millénaire. On estime qu'avec la lentille c'est une des plus ancienne légumineuse.

Et si vous avez peur des flatulences, il existe des trucs pour les éviter ou du moins les réduire. Par exemple jetez l'eau de trempage et rincez les fèves avant de les cuire dans une eau fraîche puis prolongez la cuisson jusqu'à ce que les fèves s'écrasent à la fourchette.

vendredi 24 août 2007

Galettes de sarrasin


Rien de mieux que les vacances pour retrouver les saveurs de l'enfance. À l'occasion de retrouvailles familiales, j'ai dégusté de succulentes galettes (crêpes) de sarrasin dans la plus pure tradition bretonne.
200 g de farine de sarrasin + 1 cuil. à soupe de farine blanche + 1 oeuf + de l'eau au jugé + un peu de sel.
Mélanger, longtemps (20 minutes!). Laisser reposer. Faire cuire. Garnir -pour une complète- de jambon, émenthal et un oeuf au palt (ou miroir).
Mmmm...

mardi 21 août 2007

L'hymne aux patates

Bien que notre slogan soit très fièrement c'est bon les patates, il nous manquait un hymne bidouesque. En voici un par Frédéric Rappaz :



flavor of road trip, episode III from rappaz and Vimeo.

Les bonnes patates
Les patates dans le pays de Leulegnier
On les épluche pis on les fait don' ben cuire
Après ça faut les manger avec du sel
Pis des fois un peu avec une ptite goutte de vinaigre
Des bonnes patates de chez le nouveau Brunswick
Y viennent pas de l'île du Prince Édouard
C'est des vraies patates
On les épluches pis après ça on les fait bouillir dans l'eau bouillante
Les petites patates on les mange pis on les fait rissoler dans l'huile
On met un petit peu de KetchupPis là...
Y fait bon dans la bouche
Des petites patates, on aime ça les manger les ptites patates...

vendredi 10 août 2007

La Sala Rosa

Un de mes petits plaisirs au resto, c'est de goûter aux assiettes des autres bien allègrement. Dans ce cas, pour multiplier le plaisir il n'y a rien de mieux qu'un bar à tapas. On y va en groupe, on commande plein de choses un peu au hasard et, les deux mains dedans, on se livre à un délicieux gueuleton.

Pour ça, une adresse : la Sala Rosa, un restaurant espagnol où ça sent l'huile d'olive et le chorizo ibérique, où on parle et on rit fort dans un décor simple et chaleureux. Au menu, tapas, paella et brunch le week end servi par un personnel hispanophone sympathique et efficace. Pour les amateurs, il y a aussi un spectacle de flamenco tous les jeudis soirs.

Ah ! puis, la Sala c'est aussi une salle de spectacle (juste au dessus du restau) alors si vous allez manger pourquoi pas faire d'une pierre deux coups !

La Sala Rosa - 4848, Boulevard St.Laurent, Montréal - (514) 844-4227 - entre 110 et 130 $, pour 4.

mardi 7 août 2007

Ce que mangent vraiment les zombies...

McDo zombie
Un de mes sites web préférés, The Consumerist, présentait plus tôt cette semaine un texte faisant état du fait que les enfants âgés entre 3 et 5 ans étaient déjà, dès ce plus jeune âge, convaincus que le "fast-food" était... meilleur !

Et sur quoi se basaient les enfants pour faire leur choix ? L'emballage. Peu importe la nourriture (des frites, des carottes, des croquettes de poulet, etc.), tout ce qui était présenté dans un emballage McDonald's avait automatiquement meilleur goût.

L'article complet est ici...

Test de goût- réflexion sur la saucette

À quantité égale, la sauce piquante Frank's Red Hot Chile&Lime est un très mauvais substitut à la sauce salsa sur des croustilles de maïs.

lundi 6 août 2007

Le petit-déjeuner...

Chez quelqu'un d'autre.

Les joies estivales sont composées de restaurants de quartier qui ferment pour l'été alors qu'on les croit ouverts à l'année. Arriver devant ce dernier pour déjeuner et réaliser qu'il prend congé ce matin-là demande de la créativité. Et des amis n'habitant pas très loin qui veulent bien nous ouvrir leur porte afin qu'on trouve satisfaction à nos besoins.

Le déjeuner-maison ressemble vachement à celui du resto, serveur qui pose trop de questions, coulis de fraises miniatures, crème fouettée et carte de crédit en moins. Il suffit de dénicher chez le pâtissier du coin -en l'occurrence Villeray- quelques pâtés de foie, des croissants, des petits fruits, une baguette, du fromage pour les adeptes, mais surtout du jambon. Pas besoin d'oeufs, de poêlons à récurer et de bananes à naper de chocolat mou. S'empiffrer sans cuisson, en utilisant un minimum de vaisselle dans l'intimité de la maison des autres est possible et surtout plus agréable qu'au resto.

Si vous désirez conserver les bonnes grâces de vos amis, évitez de leur demander de vous concocter des crêpes Suzette, des omelettes de jambon de parme à l'anis étoilé et du bacon croustillant-mais-pas-trop.

Ainsi vous risquez de manger votre prochain déjeuner-maison dans l'antre de votre propre cuisine poussiéreuse en compagnie de votre quotidien détrempé.

Dans la vie, on a toujours le choix.
L'important, c'est de faire le bon.

jeudi 2 août 2007

Boucherie chevaline?

J'aime bien la viande de cheval, c'est moins gras et plus goûteux que le boeuf, mais je suis fatigué de l'espèce de viande molle que l'on achète sous vide.

Quelqu'un connaît une bonne boucherie chevaline, dans le coin de Villeray?

C'est gras, mais c'est bon...

C’est pas parce qu’il fait chaud qu’il ne faut pas parler de cuisine. Encore moins de cuisine bien grasse, chaude et rassurante comme celle que l’on retrouve Au Pied de Cochon. Ça faut plusieurs fois que je me dis qu’il faudrait que j’écrive à propos de ce resto et, à toutes les fois, je me convaincs que tout le monde et sa soeur l’ont déjà fait avant moi, que ça nedonne rien, etc.

Jusqu’à ce que j’y retourne. Après la deuxième cuillerée de soupe à l’oignon gratinée, j’oublie tout et je me dis qu’il faut que j’en parle à tout le monde.

Ça fait quatre fois que j’y vais et j’ai du apprendre à faire attention à ce que je commandais, sachant pertinemment que si je me laissais aller, j’allais probablement faire un infarctus avant la fin du repas. C’est copieux, c’est généreux, ça déborde.

Et c’est bon. Mais pas pour la ligne. Parce qu’on s’en fout, ici. La soupe à l’oignon est bien grasse, les bouchées de fois gras sont coulantes, le magret de canard est abondant, juteux et... gras. Et les fruits de mer, l’été, sont presque intimidants dans leur énorme plateau.

Le choix des vins est impressionnant et le service toujours parfait. Rapide, mais pas trop, courtois et sympa. Par contre, ne vous laissez pas tenter inutilement par la poutine au foie gras. Je l’ai essayé et tout ceux qui l’ont fait, à ma connaissance, auraient préféré manger autre chose, une fois le choc du goût passé.

Sinon, on réserve et on y va en groupe, histoire de pouvoir piger dans plein d’assiettes, surtout celle des autres.

J'ai pas de photo du resto, mais il y a le web, où vous pouvez même acheter le livre de recettes, un peu hors-norme, du chef Martin Picard.

Au Pied de Cochon - 536, rue Duluth Est, Montréal - (514) 281.1114 - entre 70 $ et 120 $, pour 2, avant taxe, service et vin.

dimanche 22 juillet 2007

Maudit service !

Au mois de mai, je suggérais deux adresses dans Villeray où satisfaire les bidous adeptes de déjeunés-brunch : le Coin G et L'Enchanteur. Et bien, stop ! C'est fini, Franky et moi remballons nos couverts à la recherche de nouvelles adresses !

Le Coin G et L'Enchanteur sont tous deux atteints d'une maladie très courante chez les restaurateurs qui jouissent de plus de popularité qu'ils ne peuvent en gérer : la maladie du maudit service.

Ce matin, nous avons attendu pas moins de 25mn dans la file à L'Enchanteur. Certes, la terrasse était pleine mais la salle à manger était à moitié vide (ou pleine, comme vous préférez) et personne ne daignait venir accueillir la clientèle. Quand finalement nous avons pu nous asseoir et soulager notre début d'insolation à l'intérieur, nous avons eu le temps de nous auto-digérer en attendant nos assiettes pendant 35mn. Ensuite, il a fallu encore attendre à la caisse pour payer. On se serait cru à la RAMQ sauf que là il n'y avait même pas de numéro !

Ce n'était pas la première fois que ça nous arrivait depuis quelques semaines, et c'est sans compter le nombre de fois où nous avons renvoyé des assiettes que nous n'avions pas commandé ou régurgité dans nos serviettes des fruits avariés. Malheureusement, nous avions délaissé le Coin G pour les mêmes raisons depuis un moment.

Aujourd'hui, c'en est assez ! Nous nous mettons à la recherche d'une nouvelle table où déjeuner dans Villeray. Envoyez-nous vos suggestions !

vendredi 20 juillet 2007

Espadon Caraïbes


Vous avez une envie de soleil dans votre assiette ? Voici une recette toute simple improvisée hier soir qui mérite d'être expérimentée : le filet d'espadon à la lime flambé au rhum.

Besoin de quoi pour 2 ?

- 2 tranche de filet d'espadon - 2 limes juteuses - une gousse d'ail - 2 cuillères à soupe d'huile d'olive - 2 cuillères à thé de gingembre en poudre - 1 bouchon de rhum blanc

Comment s'y prendre ?

Déposez les 2 filets dans un plat profond. Dans un bol, mélangez le jus des 2 limes, l'ail haché, 1 cuillère à soupe d'huile d'olive et le gingembre, versez ensuite la préparation sur le poisson. Salez et poivrez au goût, couvrez d'un film alimentaire et laissez mariner 1h au réfrigérateur.
Pendant ce temps occupez vous des accompagnements, pourquoi pas des patates sucrées à la vapeur soupoudrées d'une persillade et une salade de mangues vertes.
Puis, faites cuire vos filets 2 mn de chaque côté à feu vif. Ajoutez la marinade et laissez réduire 3 mn. Finalement éteignez le feu, arrosez le poisson de rhum et flambez. Accompagnez d'un vin blanc bien frais. Hummm... un délice caribéen !

À essayer également avec du thon.

mardi 17 juillet 2007

Essais culinaires: la crème, sans FPS

Voici en vrac deux conclusions et vérités sur la crème:

***
D'abord sur la crème 15%: Avec elle, impossible de faire de la crème fouettée. Je l'ai d'ailleurs essayé ce week-end. Le batteur à mains solidement coincé dans ma main gauche en 5e vitesse, j'ai malaxé, 20 minutes durant. J'ai ajouté du sucre, puis un peu plus de sucre encore. La crème reste de la crème liquide. Lasse, je lui fais visiter le réfrigérateur une quinzaine de minutes pour ensuite reprendre ma tâche hypocalorique.
Pour qu'on vienne finalement me dire que de la crème 15%, ça ne lève pas.
Je m'en doutais. J'ai déjà eu bien plus de succès en la matière. Grasse.
***
Et puis la crème 35%. Mon coup de coeur estival: la salade à la crème. Je vous partage ma recette:
-salade (oui oui)
-ciboulette ciselée
-radis
-crème 35%

Pas de la 15%, parce que de la 15, ça glisse sur la salade comme un insecte dans la traînée visqueuse d'un lombric.
La 35, c'est mieux, ça colle à la salade puis ça a de la personnalité pour 10.
Imaginez l'effet de la 60.

samedi 7 juillet 2007

Réveil de papilles

À l'occasion d'un petit-déjeuner "d'affaire", j'ai retrouvé, cette semaine, les saveurs de mon enfance au célèbre et incontournable restaurant l'Express (3927 Saint-Denis, Montréal). Oubliés oeufs, bacon et autres pains perdus. Deux tranches de pain brioché grillé, un petit pot de beurre, quelques cuillères de confiture à la rhubarbe. Je me suis enfui au paradis. L'expresso goûtait mes rêveries parisiennes. La compote pommes-poires m'a titillé les papilles telle la tarte-tatin de ma grand-mère... Ah oui la réunion fut fructueuse. Même pas envie de parler de prix. Une autre fois peut être... Psst, le soir y est également servi une cuisine absolument délicieuse.

vendredi 6 juillet 2007

Assiette panoramique en Guadeloupe

Je profite de quelques jours en Guadeloupe pour vous faire découvrir le coup de coeur bidou de cette île de l'arc antillais : le Restaurant Panoramique du Jardin Botanique, un paradis créole pour les yeux et les papilles. Cette table est réservée aux visiteurs du parc, logé sur les terres de l'ancienne propriété de l'humoriste français, Coluche. Depuis quelques années, la villa Coluche a été convertie en location touristique de standing, on y jouit d'une des plus belles vues de Guadeloupe, au coeur d'un parc floral exceptionnel, ouvert au public tous les jours.


Il faut compter 4 heures pour profiter pleinement du jardin et 2 bonnes heures pour savourer le menu du restaurant. Si vous êtes patient, car en Guadeloupe le temps est langoureux, la chef cuisinière des lieux, Valérie, vous fera mijoter toutes la finesse et l'exotisme antillais. Pour les amateurs comme pour les novices, accompagnez votre ti-punch d'accras de Morue, une entrée de beignets de poisson pimentés typique des îles. La recette de Valérie est l'une des meilleures de la Guadeloupe. Les portions étant généreuses, une assiette d'accras suffit amplement pour 2. Poursuivez avec l'assiette dégustation du pêcheur (carpaccio de marlin, espadon fumé, tartare de thon, rillettes et boudin de poisson) ou les travers de porc laqués façon créole et couronnez de la tarte tatin à la mangue accompagnée d'un expresso fait de grains de café locaux.

Pour les habitués des tables montréalaises, oubliez votre montre et vos exigences urbaines. Le service en Guadeloupe a la réputation d'être lent et pas toujours souriant. Mais soyez rassurés, les oiseaux sucriers qui viendront manger du sucre sur la table de vos voisins en plein dessert vous feront sourir à la place de la serveuse et assureront le spectacle pendant que vous attendez.

Restaurant du Jardin Botanique – Deshaies, Guadeloupe – (0590) 28.43.02 – entre 80 et 100$ pour 2

mercredi 4 juillet 2007

Bière du Québec : du soleil en bouteille

Alors qu'on rêve tous de conversations arrosées sur une terrasse ensoleillée, la grisaille a élu domicile à Montréal. La pluie vous déprime ? Il y a de quoi, pour une première semaine de juillet c'est plutôt morose. Pour compenser, Bidou vous propose de savourer le soleil dans votre verre à la table de bistros Montréalais chaleureux qui vous feront oublier votre parapluie autour de bières locales :

- le Vices & Versa est un incontournable pour les amateurs de produits du terroir. Au comptoir du 6631 rue Saint-Laurent une équipe aux petits soins vous fait découvrir les meilleures bières de microbrasseries et brasseries artisanales de la province (La microbrasserie de Charlevoix, L'Alchimiste, La bierbrier, etc.). Les petites fringales seront également agréablement satisfaites par une carte bistro toute à l'honneur des producteurs du Québec. Avis aux amateurs de fromages, ne rater pas le pêché mignon de Riopelle, une généreuse tartine de pain frais garni de Riopelle fondu sur lit de confiture de poires et gingembre, servie avec salade verte.

- Le Cheval Blanc autre style autre principe, la taverne du 809 rue Ontario Est est un broue-pub, c'est-à-dire que l'établissement brasse et vend sur place sa propre bière. Plus nocturne, le Cheval blanc propose un cadre sombre à l'allure de sous-sol d'église. On ne se lasse pas des brassées du Cheval Blanc toutes plus goûteuses les unes que les autres. Attention aux goûteux boulimiques dans mon genre. De la Ale blonde à la Stout crémeuse en passant par la bière de blé à la framboise, on y contemple vite les étoiles qu'une carte de grignotines un peu quelconque ne suffit pas toujours à éteindre.

- Le Dieu du ciel vous gardera en altitude. Autre broue-pub, la brasserie du 29 rue Laurier Ouest propose une longue carte de bières brassées avec passion et toujours en renouvellement. On peut donc y déguster une nouveauté au nom évocateur (Vaisseau des songes, Solstice d'été ou encore Grand'Messe) à chaque visite. La carte assure également aux affamés de s'en aller le bidou repu et souriant.

Pour en savoir plus visiter : www.bieranet.qc.ca/

Cette liste est évidemment non exhaustive.
Faites-nous découvrir vos adresses favorites !

dimanche 1 juillet 2007

Spécialité niçoise en 3D

ratatouille

Disney Pixar lançait hier sa toute dernière recette : Ratatouille, l'histoire de Rémi, un rat parisien qui rêve de devenir chef cuisinier. Ingrédients : une bonne dose d'humour, quelques mois passés à observer les meilleurs chef de France, du talent et de la créativité à grandes louches. Mélangez le tout dans les studios Pixar, laissez mijoter quelques mois puis servez accompagné d'un grand sac de pop-corn. Un délice en salle à ne pas rater !

Outre être le film d'animation de l'heure, la ratatouille est également une spécialité du sud de la France. La recette est générique donc chacun a un peu sa méthode. En voici une pour 4 gourmands gourmets :

Besoin de quoi ?
- 2 courgettes - 2 aubergines - 2 poivrons de couleur différente - 2 concombres - 6 tomates - 2 oignons - 6 gousses d'ail - 2 feuilles de laurier - thym - romarin ou basilic au goût - sel - poivre

Comment on fait ?
Hachez les oignons et l'ail. Lavez tous les légumes. Coupez les tomates en dés, les courgettes et les aubergines en tranches et les poivrons en languettes. Fendez les concombres dans la longueur et épépinez-les à l'aide d'une cuillère à café avant de les couper en tranche. Notez que ces légumes diminuent énormément à la cuisson, il ne faut donc pas les découper en morceaux trop petits.

Dans une grande casserole, faites revenir les oignons dans 4 cuillères à soupe d'huile d'olive. Ajoutez les légumes et l'ail et mélangez délicatement pendant 3mn à feu vif pour que les légumes ne se défassent pas et conservent leur jus. Ajoutez les épices et salez poivrez au goût puis laissez mijoter 20mn à feu doux.

La ratatouille peut être dégustée chaude (idéale en accompagnement de côtelettes de porc ou d’agneau grillées) ou froide en entrée.

Bon film et bon appétit !

vendredi 29 juin 2007

Objectif: tomates farcies


Recette "familiale" (tout comme la photo d'ailleurs) à suivre...

lundi 25 juin 2007

M sur Masson

MComme nous avions reçu, Caro et moi, un magnifique certificat-cadeau du restaurant M sur Masson et que c’était ma fête (merci!) dernièrement, nous nous sommes dit que l’occasion était trop belle. En fait, soyons honnêtes, toutes les occasions ne sont-elles pas bonnes lorsque vient le temps de faire de nouvelles découvertes culinaires ?

On nous avait dit beaucoup de bien à propos de ce tout petit resto. Minuscule serait même plus approprié. C’est exiguë, une dizaine de tables tout au plus, mais très accueillant. Et je dois vous avouer que c’est la première chose qui nous a frappé : on se sent immédiatement chez soi.

La carte est intéressante, tout comme l’ardoise. Fait à noter, le menu offre un plat qui se trouve à être la spécialité d’un autre resto. Cette fois-ci, c’était un poisson en papillote en provenance de New York (la recette, pas le poisson).

Étant amateur de soupe à l’oignons, je fus heureux d’apprendre qu’elle faisait office de spécialité de la maison. Avec un petit goût de caramel, j’avoue avoir été séduit. Caro, elle, s’est laissé prendre par le plats de champignons et chorizo, un peu trop cuit à son goût.

Pour le plat principal, j’optai pour le T-bone de veau, avec champignons et sauce à la truffe blanche. Si la viande était parfaite, les champignons étaient peut-être un peu trop goûteux, annulant presque la délicatesse de la viande. Mais je suis sévère, j’avoue.

Caro, elle, opta pour l’agneau qu’elle a bien aimé, mais la sauce manquait un peu de contraste. Probablement que nos accompagnements respectifs auraient mieux été avec le plat qui lui faisait face.

Pour désert, alors là, on se trompe rarement avec les profiteroles. Et elles étaient parfaites.

Une très bonne note pour le service sympathique, courtois et agréable, vraiment, juste pour ça, on a envie d’y revenir. Par contre, il faudrait peut-être ajuster un peu les mariages de goût. Il ne manque vraiment pas grand chose pour que tout soit vraiment bien.

Mais, quand même, une excellente soirée !

M sur Masson – 2876, rue Masson, Montréal – (514) 678.2999– entre 120$ et 200$ pour 2.

mercredi 20 juin 2007

Cuisine de base: les oeufs cuits dur

Tiré d'un échec culinaire tout récent, il est important de remettre les pendules à l'heure concernant la cuisson des oeufs cuits dur.

D'abord, il faut de l'eau bouillante et des oeufs.
Ensuite, il faut faire bouillir l'ensemble durant 8 à 10 minutes.
Grooooooos max.

Et non pas 23 minutes.

mardi 19 juin 2007

Notion de partage et de propreté

Avant de couper le persil pour votre recette de taboulé, je vous suggère fortement de le laver au préalable.

Parce que dans du persil sale, il y a du sable. Et un taboulé n'est pas un carré de sable.
Quand ça croque sous la dent dans une salade de taboulé, difficile d'en accuser les pois chiches ou les tomates.

Ça m'a fait plaisir.

samedi 16 juin 2007

Pique-Nique autour d'un pain

L'été s'installe, vous avez le goût d'un pique-nique dans le parc au soleil ? Sur le chemin arrêtez-vous remplir votre panier à la boulangerie Autour d'un pain, la découverte bidouesque de la semaine.

Le bidou creux, Franky et moi sommes entrés chez Autour d'un pain, attirés par la bonne odeur de pain frais, qui contrastait avec l'odeur grise de la rue Sainte-Catherine, au cœur du quartier gai. Nous y avons découvert un paradis pour amateurs de petits gueuletons à base de pain, charcuteries, fromages et pâtisseries. Sur place ou pour emporter, on peut déguster d'excellents sandwichs, viennoiserie et pâtisseries, de quoi ressortir le bidou bien repu.

Autour d'un pain est une toute jeune chaîne de boulangeries artisanales. Purement montréalaise et adepte de produits biologiques, elle fera voyager votre palais jusqu'au comptoir d'un petit café parisien (avec un service agréable).

Autour d'un pain : 1219, rue Sainte-Catherine Est - 1301 Beaubien Est - 1301, rue Beaubien Est - 100, avenue du Mont-Royal Est

mercredi 13 juin 2007

Encore une nouvelle?

Hé bien oui... Souhaitons tous ensemble la bienvenue à Claire Buffet (si j'en lis un ou une qui fait un jeu de mot douteux avec de la bouffe...), nouvelle collaboratrice et amatrice de bonne bouffe. Faut dire qu'elle se débrouille bien dans une cuisine, aussi!

Coudonc', mon plan machiavélique d'être le seul gars entouré de filles fonctionne à merveille ! (Rire maléfique et tonnerre dans le ciel)

Excursion émardienne


Une expédition dans un nouveau quartier n'est jamais complète sans avoir goûté à la gastronomie locale.

C'est ainsi que le restaurant Les Étoiles de Ville-Émard s'est valu notre détour, coup de foudre pour la bannière oblige. L'esthétique des lieux est particulièrement saisissant, on se croirait dans deux resto dans un. Si la partie droite propose des chaises métalliques coussinées et des tables recouvertes d'une nappe plastifiée, l'extrême gauche donne à voir un mur de fausse brique rougeâtres, des cadres peints maison et des miroirs en forme de fenêtres. La décoration ressemble aux anciennes rôtisseries St-Hubert. Très familial.
Les banquettes sont de mélamines grise, deux d'entre elles sont d'ailleurs défoncées. Les serveuses connaissent bien ces failles et ne manquent pas d'en avertir aimablement leurs clients.

Au menu? À la bannière, on le croirait limité aux trio poutine-hot-dog-hamburger-club sandwich et jell-O rouge. Pourtant, première surprise, le menu du jour est composé de «chop» de porc. La maison offre également des spaghetti à la viande fumée, des assiettes de souvlakis, du foie avec oignons ou bacon et des Fish'n chips.

Si notre attention s'est portée sur le trio 2 hot-dog-frites-liqueur, nous avons toutefois lorgné le Hamburger Spécial Steve, seul repas prénommé, dont l'intérieur offre du fromage, de la mortadelle (un genre de baloney) accompagné de frites. Une autre fois, peut-être.

Le pain des hot-dogs grillés goûtaient juste assez le beurre, point fort du repas. On se désole toutefois que la saucisse soit quant à elle cuite à la vapeur. La combinaison ketchup-chou-tomates en dés est particulièrement gagnante. Les frites maison n'étaient toutefois pas à la hauteur de mes attentes. Fermes, jaunes et croustillantes, mon estomac espérait s'empiffrer de frites molles, sucrées et brunes, comme celles de La Banquise. N'empêche que ce genre de frite à ses amateurs.

Des boissons gazeuses et des jus sont offerts. Le repas peut être assisté d'une bière locale, tel qu'indique le menu. Une courtoise serveuse vous présentera sa sélection.

Restaurant Les Étoiles
6244, boulevard Monk, 514-768-1022. À quelques pas de la station Monk.
Repas pour 2 personnes: oscille autour de 6$ si vous mangez dans la même assiette. Sinon, comptez 12-13$. 20$ si vous vous lâchez lousse.

mardi 12 juin 2007

Un cake aux olives enfantin


Première contribution à ce blogue qui se fera sous forme de souvenir culinaire. Enfant, j'étais abonnée à Pomme d'api, un magazine qui proposait des recettes à réaliser en famille. Voici en images "d'origine", comment faire:




En version texte. Recette pour 6-7 personnes. Il faut 250 g de farine, 4 oeufs, 1/2 verre d'huile d'olive, 1 verre de vin blanc sec (ou de lait), 200 g d'olives dénoyautées vertes, 200 g de jambon, 200 g de gruyère râpé (ou cheddar fort ou mélange comté et gruyère), 1 sachet de levure (ou une cuillerée à soupe et demi de poudre à pâte). Beurrer le moule et le fariner. Mélanger la farine, la levure, les oeufs. Ajouter l'huile, le vin et les olives coupées en rondelles. Couper le jambon en petits dés. Ajouter le jambon et le gruyère. Faire cuire à four chaud (thermostat 6 ou 350 F) pendant 50 à 60 minutes. Manger tiède et servir avec une salade verte. Également idéal en pique-nique!

dimanche 10 juin 2007

Le bec glacé

Quelques bonnes adresses pour se la givrer à Montréal et faire changement de la molle:

-Le Patio, sur l'avenue Mont-Royal, entre St-Hubert et Saint-André. On s'y rend pour le sourire du charmant crémier, mais aussi pour le sorbet de litchi.
Élément essentiel: ouvert jusqu'à près de 1h du matin, tant qu'il fait beau. Varie selon l'achalandage.

-Meu-Meu, juste au coin de Saint-Denis et Mont-Royal. Ouvert jusqu'à minuit, toutes les crèmes glacées sont à base de crème anglaise. Ils offrent également du glaces au lait de soya. Le cornet au thé (pas vert ni chaï, mais noir je crois) vaut particulièrement le détour.

-Le Havre-des-Glaces, au Marché Jean-Talon. Leur glace est confectionnée maison et les saveurs sont particulièrement intriguantes. S'il y en a une au chocolat-tangerine, un sorbet au pamplemousse et un autre saveur de mangue-lime-fromage-muscade-banane-et-je-dois-en-oublier-un-autre jouent du coude dans la baie vitrée.
Pour les écolos, leurs contenants sont faits de maïs, donc biodégradables.
Jusqu'à 22h à tous les jours, vous y trouverez l'une des meilleure glace montréalaise au matcha, ou plus familièrement, au thé vert.

Bon bec.

samedi 9 juin 2007

Le Cabotin : extravagance maximum et déception

Ce soir là, miss Folie devait souffler une bougie de plus. Il ne fallait surtout pas manquer ça, d’autant plus que l’invitation laissait entrevoir une nouvelle découverte culinaire. Nous voilà donc partis loin de notre Villeray cocon direction le 4821 rue Sainte-Catherine Est. Le nom du dit lieu, sa réputation d’extravagance, et sa carte entendue ici et là nous emplissent de curiosité.

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’endroit est surprenant : une ancienne mercerie convertie en restaurant. En entrant, une serveuse vous accueille, une petite culotte blanche sur la tête, une chaussette sur le bras et le sourire accroché aux oreilles. Au milieu de la grande salle pleine de familles attablées, un grand comptoir derrière lequel s’affairent cuisiniers et serveurs. Aux murs, des mosaïques de boutons multicolores. Au plafond, des lampes de chevet collées tête en bas. Tiens, c’est du Folie tout craché, la soirée s’annonce enjouée.


La carte est alléchante, j’opte pour une mousse de ris de veau suivie d’un cassoulet. Les discussions autour de la table font échos aux éclats de rires qui remplissent la salle. Le service est agréable. La mousse de ris de veaux aux violettes est servie sur un lit de jeune salade croustillante. Marier eau de fleurs et ris de veau... hum... mauvaise pioche : pauvre ris de veau transformés en mousse de savon.

Espérons que le cassoulet rattrapera l’expérience. La préparation de haricots et de canard confit est servie dans son traditionnel creuset de terre individuel, miam miam... mais qu’elle est cette croûte saugrenue qui surplombe la chose ? Mon cassoulet est couvert d’une croûte de chapelure au point où elle s’est mêlé à la préparation pour en faire une bouillie à l’allure d’un triste gruau du lundi matin. Quelle déception ! Moi qui salivais d’envie d’un vrai cassoulet traditionnel.

Nous sommes repartis du Cabotin une larme à l’estomac et un point d’interrogation dans les yeux. Pourquoi tant d’extravagance tant sous les yeux que dans la fourchette ? Pourquoi une carte fine sans chef cuisinier à sa hauteur ? Le concept surprenant du Cabotin est intéressant et le drôle de service est très agréable cependant une carte de type bistrot plus simple et plus abordable aurait bien mieux convenue à l’endroit et aux capacités du cuistot.

Le Cabotin – 4821 rue Sainte-Catherine Est (coin Théodore), Montréal – (514)251.8817 – entre 60 et 80$ pour 2.

mardi 5 juin 2007

Le Petit Alep (Essayez de faire un jeu de mot avec Alep, si vous êtes si bons...)

Ça faisait un bout de temps que je n’étais pas allé manger au Petit Alep, charmant petit resto situé à deux pas du marché Jean-Talon, dans la Petite Italie. Plus bistro que son grand frère, Alep, j’avais oublié à quel point cet endroit était charmant, pas cher du tout, et sans prétention. Petit détail à ne pas oublier : la nourriture est tout simplement excellente.

La carte, quoique pas très longue, permet de goûter quelques spécialités syriennes et arméniennes et je dois avouer craquer régulièrement pour le filet mignon, servi en brochette, qui est tout simplement savoureux. Tendre et saignant, son seul défaut est de ne pas être plus copieux. Comme quoi on ne peut pas tout avoir.

Le service est sympathique, courtois et rapide (juste assez) et l’endroit est des plus agréables, avec la rue Jean-Talon qui, vue sous cet angle, devient presque charmante. Par contre, il est impossible de réserver le soir, il vous faudra donc peut-être vous armer d’un peu de patience, le temps que la table, vous savez, celle sur la terrasse, finisse par se libérer.

À ne pas rater.


Le Petit Alep
191, rue Jean-Talon Est
514.270.9361
Environ 90 $ pour 2 personnes

lundi 4 juin 2007

Grosse Pomme, ou More is butter


Recette de tarte aux pommes étagée, tel que vue dans une émission diffusée au Food Chanel, lors d'un récent séjour à New York.

Ingrédients:
-24 pommes (ou un panier de cèdre rempli de pommes MacIntosh)
-de la pâte à tarte
-Une bonne livre de beurre
-Crème fouettée, mais pas maison, genre de CoolWhip (de la crème fouettée à base d'huile)
-Du sucre, blanc et brun, du gruau, du sirop de maïs, tout ce qui permet de créer une croute sucrée. Le tout en très grande quantité.

Méthode, s'il en est une:

-Pelez les pommes jusqu'à ce qu'épuisement s'en suive. Sinon, utilisez un peleur automatique afin d'éviter les tandinites, un genre de Rotato pour pommes, ça existe, j'en ai déjà vu à Boutique TVA.

-Coupez les pommes en quartiers et les mettre dans un gros coq (bol à mélanger métallique, mais pas composé de métal) un coq digne d'un party dans lequel, à défaut de cuisiner une tarte aux pommes, on pourrait entrer quatre sacs de Lay's extra large aux saveurs variées.

-Entre chaque pelletée de pommes, appliquer un centimètre de mélange croustillant sucré. En tout, faire un minimum de 6 couches de croustillant, parce que dans cette recette, more is better, vous verrez bien.

-Un fois le coq rempli à raz-bord, priez le ciel que les pommes ne salissent pas le plancher de céramique lorsque vous allez retourner le bol et le plat à tarte que vous aurez préalablement placé dessus. Ça fait beaucoup de pommes à ramasser dans ce cas. Enlevez le bol avec minutie.

-Avec de la chance et des prières adéquates, la montagne de pommes devrait pointer vers le ciel, ancrée dans votre fond de tarte. Au sommet de la sculpture, ajoutez trois gros cubes de beurre (une demi-livre, pour les précieux) et recouvrez le tout d'une pâte. Faites des trous, pour que la tarte respire et amenuir les chances de désastre, parce qu'à ce stade, c'est poche de manquer sa tarte.

-Ce n'est pas dans les ingrédients de base, mais gâtez-vous en badigeonnant votre tarte en forme de sein DD avec un caramel épais dans lequel vous aurez noyé des arachides.

-Mettre dans le four et retirez la tarte après 20 sec.

-Puisque la tarte n'est évidemment pas cuite parce que vous n'avez pas cuisiné une autre tarte à l'avance comme les animateurs, vous pouvez la laisser au four à euh...mettons 450 degrés, le classique, pendant...30 minutes. Je pense que c'est suffisant, mais il vaut mieux surveiller, parce que c'est seulement un guess.

-Une fois prête, coupez une tranche de la tarte que vous garocherez dans une assiette. Difficile de le faire avec grâce, car dans la réalité les pommes vont s'être ramollies, résultat d'une perte des eaux, mais on s'en fout, vous n'offrierez pas une vulgaire tarte aux pommes lors d'une soirée mondaine anyway. Donc vous assumez en partant que le dessert ressemblera à une bouillie pour chat.

-Décorez le dessert calorique de deux boules de crème glacée à la vanille et vous terminerez l'opération avec une tasse de crème fouettée. Puis une feuille de menthe.

N.B. En accompagnement, un shooter de Pepto-Bismol est suggéré.

mercredi 30 mai 2007

Brunch dans Villeray


Grâce à l’engouement que connaît de Marché Jean-Talon, le quartier Villeray se développe à vue d’oeil. Un essort qui passe évidemment par l’ouverture de nombreux cafés et restaurants agréables loin des foules du Plateau Mont-Royal.

Pour les adeptes des déjeuners-brunchs du week end deux adresses s’imposent : Le Coin G à l'angle de Saint Dominique et Guizot, et l’Enchanteur au coin de Henri-Julien et De Castelneau. Les deux sont sensiblement différents tant dans l’assiette que dans le décor mais proposent des cartes très abordables dans une ambiance chaleureuse de petit café bistrot de quartier.

Amateurs de terrasse, L’Enchanteur saura vous satisfaire tout l’été avec sa grande terrasse ombragée et ventilée. À l’inverse au Coin G il faudra vous contenter de 3 tables solitaires sur le trottoir rue Guizot, c’est un peu moins agréable mais pour compenser l’intérieur très ensoleillé est largement ouvert par de grandes portes fenêtres. Un peu moins agréable aussi la rapidité du service au Coin G. Depuis quelques mois il n’est pas rare d’attendre 40mn avant d’être servi sans compter la file à l’entrée avant de pouvoir s’installer.


Côté assiette, L’Enchanteur offre un éventail plus large de possibilités et satisfait mieux les gros appétits. Autre avantage, au coin de Henri-Julien et De Castelneau on peut déjeuner tous les jours de la semaine jusqu’à 11h et jusqu’à 15h en fin de semaine.

Point fort du Coin G : ceux qui aiment l’ambiance de quartier où on retrouve un peu toujours les mêmes voisins de table y seront aux anges. À L'Enchanteur, la proximité du marché attire une foule moins locale.

L'Enchanteur
7331, rue Henri-Julien
514.273.4766

Le Coin G
8297, St Dominique
514.388.1914

Environ 30 $ pour 2 personnes

mercredi 23 mai 2007

Produit céréalier


Choc dans une supermarché newyorkais: aux États-Unis, on compose son breakfast de céréales gauffres Eggo.

À 5,49$US la boîte, ça revient cher du produit dérivé.

mercredi 16 mai 2007

Une nouvelle

Vous avez peut-être remarqué qu'une nouvelle venue était apparue sur le blogue. Eh oui, tous en choeur, accueillons Émilie Folie-Boivin (Folie ou Folly?), celle qui rate des recettes sur son blogue (j'écris ça parce que semble-t-il que dans la vrai vie, c'est toujours bon !) et qui écrit fichtrement bien.

L’assommant.

Une de mes expériences gastronomiques les plus décevantes, depuis que j’ai décidé de donner mon corps à la science, est sans contredit celle vécu à L’Assommoir. Resto qui se veut branché (dans le Mile End, on a pas le choix) et qui n’a su titiller qu’une chose chez moi : mon énervement.

Peut-être est-ce une question de casting (pas de ma faute, je n’aime pas manger de la mauvais nourriture, trop chère, en me faisant hurler de la musique techno dans les oreilles), mais j’ai l’impression que ceux et celles qui fréquentent cet endroit ne le font que pour une chose : boire, voir et être vu. Cela dit, tant mieux pour eux, mais pour moi, quand je veux entendre de la musique et hurler avec mes amis, je vais dans des bars, ou encore à des concerts.

Les apéros étaient bons (le mien en tout cas) et la carte un peu complexe pour rien. La soirée était quand même pas trop mal partie lorsque s’est présenté devant moi le plus minable magret de canard jamais servi dans un restaurant. Du moins, pas à moi. Tout au plus 8 tranches minces, trop cuites, noyées dans la sauce avec du riz et quelques légumes. Au même moment, toute conversation normale entre amis devenait totalement impossible, merci au DJ. Je me retrouve donc isolé, incapable de converser avec les personnes qui m’accompagnent, à manger un magret trop cuit et trop petit. (Vous avez remarqué que je ne parle pas de l’entrée, elle était tellement quelconque que je ne m’en souviens plus)

Le service, lui, a été correct. Pas trop vite, ni trop lent, pas d’erreurs dans les commandes, mais pas trop souriant non plus. Genre : j’aime bien mon boulot mais, comme tu peux remarquer, il manque une serveuse sur le plancher, personne ne reste à sa place et tout le monde essaie d’hurler ses commandes. Ne m’en demandez pas trop, ok, là ?

C’est ça qu’on a fait : on a payé pis on a sacré notre camp.

L'Assommoir
112, rue Bernard Ouest
(514) 272-0777
Environ 125 $ pour 2 personnes

mardi 15 mai 2007

Entendu ce soir...

Pauvre fromage oublié au fond du réfrigérateur est devenu croûte. Un enterrement s'imposait. Devant la poubelle, Franky l'emballe soigneusement dans son linceul de plastique et prononce ces mots sacrés : "Va en paix croûte, Cheez wiz tu étais, Cheez wiz tu redeviendras".

dimanche 13 mai 2007

C'est l'été, on mange des hot-dogs steamés


Pas du casse-croûte d'à côté, non non, des steamés maison. Le grillé, c'est dépassé, ça prends du beurre, un corps gras à badigeonner, tandis que la vapeur is the new black.

Remplissez une casserole d'eau, que vous ferez bouillir sur le rond choisi du poêle. Pour ne pas faire de jaloux, ou du moins n'en faire que deux, mettre une seconde casserole remplie de liquide sur un autre rond. Dans celle-ci seront plongées les saucisses. Pas de mergez ni de saucisses de canard, la saucisse de base, la grosse base.

En attendant que l'eau frémisse, il est possible de s'asseoir devant la télé ou, pour éviter les distractions qui pourrait vous faire oublier votre eau sur le poêle, vous pouvez couper des légumes, n'importe lesquels, des oignons, tiens, des tomates aussi, ils s'insèrent tous bien dans le pain allongé, ça fait chic et ça change du classique relish-moutarde-ketchup. Il faut toutefois se rappeler que c'est quand même un hot-dog vapeur qu'on apprête. Évitez l'emportement.

L'eau frémit. L'eau pour les saucisses aussi, vous y plongez votre Bologne miniature et vous retournez à l'eau du pain. Le hot-dog steamé maison est un art, soyez attentifs. Avec des pinces, attrapez un pain et suspendez-le au dessus de l'eau bouillante. Et attendez.


Non, attendez encore.



Pas encore prêt, prenez votre pain en patience.



Sacrez.




Fermez le rond des saucisses, elles sont cuites.
Mais pas le pain.



Mettez tous les ronds à off, déposez le pain encore tiède dans une assiette.
Et réfléchissez.

Vous avez un four à micro-ondes, soupirez et garochez-y le hot-dog sans sa saucisse pendant une minut..heinaouinc'esttropfort?...non non non, 20 secondes.

Votre steamé est prêt, fourrez-le de condiments et de légumes que vous aurez au préalable coupés et demandez-vous ce que les gens faisaient en 1868 pour steamer maison leur hot-dog, allez sur Wikipédia pour savoir quand justement ils ont été inventés. Relaxez et mangez.

La dégustation ne s'applique pas aux hot-dog maison.

Pâtes violonistes au poulet

Voilà une expérience culinaire printanière à essayer au cours du mois de mai puisque c’est la très brève période de l’année où les crosses de fougères (ou tête de violon) sont cueillies. Ensuite, les petites pousses se transforment en plantes et ne sont plus comestibles.

De quoi a-t-on besoin pour 2 gourmets ?

- 1 grosse poitrine de poulet
- 3 poignées de têtes de violon
- 2 poignées de champignons de Paris frais
- pâtes quantité et type au goût
- 1 cube de bouillon de volaille
- 1 oignon
- 3 ou 4 gousses d’ail
- 1 cueillère à soupe de pesto
- 3 cuillères à soupe d’huile d’olives
- sel, poivre et thym au goût


Comment s’y prendre ?

Chauffez l’huile d’olives puis ajoutez l’oignon haché. Faites revenir à feu moyen à fort. Quand le bulbe est transparent, ajoutez le poulet coupé en petits cubes et l’ail débarrassé de son germe et haché. Le poulet doré de tous côtés, ajoutez les têtes de violon préalablement rincées, et les champignons rincés et tranchés. Assaisonnez au goût (attention au sel, le bouillon contient déjà une bonne dose de sel) et faites revenir le tout 5mn.

Pendant ce temps, laissez le cube de bouillon dissoudre dans une tasse d’eau chaude et mettez l’eau à bouillir pour les pâtes (n’oubliez pas d’y ajouter 2 cuillères à thé de sel et d’huile d’olives). Ajoutez le bouillon de poulet et une cuillère à soupe de pesto à la préparation au poulet. Laissez mijoter à feu doux une quinzaine de minutes afin que la sauce épaississe (au besoin ajoutez une cuillère à thé de farine de pommes de terre pour épaissir).

Servez sur un lit de pâtes al dente et saupoudrez de gruyère, mozzarella ou parmesan râpé. Décorez le tout de 2 feuilles de basilic frais.


Petits plus qui font toute la différence :

Utilisez du thym et du pesto frais. Servez sur des pâtes fraîches aux fines herbes. Accompagnez d’une bouteille de vin blanc sec et en ajoutez un demi verre à la sauce en même temps que de bouillon de volaille.

Bon appétit !

dimanche 6 mai 2007

Quoi? Des fraises avec du poivre?

fraises_final

Bon, j'avoue avoir douté. Ça m'arrive, c'est dans ma nature. Des fraises avec du poivre, faut demeurer sur le Plateau pour vraiment aimer ça. Ou être snob. Un snob de la fraise, faut le faire...

Toujours est-il que lorsque j'ai vu Josée di Stasio suggérer d'ajouter du poivre aux fraises, ça m'a fait un choc.

Hier, nous avions des fraises pour dessert (après un superbe steak cuit à point sur le BBQ) et j'ai suggéré, comme ça, innocemment, de faire comme la di Stasio et d'ajouter du poivre.

On a goûté sur une fraise, pour commencer. Ensuite, on en a mis partout.

C'est bon et ça fonctionne.

Des fraises et du poivre.

Vous devriez essayer !

mardi 1 mai 2007

Un p'ti qui pue délicieux

Découverte de la semaine à l'épicerie, un camembert québécois fait à partir de lait biologique à la Fromagerie de l'Alpage : "La Prairie"

Pour êtres francs, Franky et moi ne sommes pas des adeptes du "bio", nous sommes plutôt des adepte du "bon" et des accros de dégustations (surtout moi en fait, je ne vous souhaite pas de me parler au marché Jean-Talon l’été, j’ai toujours la bouche pleine). C'est rare que nous nous laissions tenter par l'appât à consommateur mais cette fois ce fût plus fort que nous : nous avons voulu prolonger le plaisir autour d'un verre de vin.

Le plateau de fromage d’ici offre plusieurs très bonnes productions locales mais il y manquait un vrai camembert piquant et coulant, un p’tit qui pue qu’on adore même s’il faut l’enfermer dans une boîte hermétique avant de le mettre au réfrigérateur.

dimanche 29 avril 2007

Pas bouchonné pour 2 sous!

Eh bien, quant à moi, j’étais bien content de voir que le Bouchon était plein. En fait, lorsque nous y étions allé, la première fois, nous avions été enchantés par la bouffe et le décor, mais déçus parce que le resto était pratiquement vide. Il était donc facile d’anticiper que la horde du plateau, bien décidée à ne pas franchir le voie ferrée qui sépare la civilisation du reste du monde (selon les plateauziens, bien entendu), allait passer à côté d’une belle petite aventure gourmande. Tant pis pour eux, mais aussi tant pis pour nous, parce qu’un resto vide, c’est déprimant pour tout le monde.

Bref, hier soir, il y avait du monde à la messe, à notre grand bonheur. Et le service tout aussi exquis, courtois et sympathique que la dernière fois. Ni trop lent, ni trop rapide. Juste le temps qu’il faut pour laisser l’apéritif (un gin tonic pour moi) faire effet et me donner envie de mordre à belles dents dans ma tarte flambée, en entrée. Délicieuse et légère, la pâte brisée fond dans ma bouche, laissant une place de choix aux oignons et au fromage qui se déploient sur mes papilles gustatives. Un peu de verdure croquante nous permet d’apprécier les différentes textures.

Le vin, un pinot noir Chorey-les-Beaunes, est servi à exacte température. Il prend toute l’ampleur qu’il devrait et permet au magret de canard (bien oui, je n’ai pas pu empêcher Anne Caroline de commander comme moi, mais bon...) d’atteindre son plein potentiel. Par contre, comme mentionné dans le texte précédent, un petit peu plus de cuisson aurait permis de masquer le goût du sang qui prend un peu trop de place. Mais, en bon homme des cavernes que je suis, je dois avouer que j’y ai quand même pris plaisir...

En dessert, une Pinotte (c’est le nom) composée de fudge aux arachides, croquant et craquant, nous permet de terminer ce repas par une défaite en prolongation. Pour la première fois, Anne Caroline a choisi un meilleur désert que moi et j’avoue que son sorbet glacé à la noix de coco, léger crémeux et onctueux à souhait, contre-balance beaucoup mieux le magret.

La carte est courte, ce que j’apprécie parce que je sais que, peu importe ce que je choisis, le chef est en mesure de l’apprêter à sa pleine mesure. Par contre, une carte des vins plus étoffée nous aurait séduit. Dans l’ensemble, ce fut une soirée aussi parfaite qu’elle peut l’être. Prévoir environ entre 125 $ et 200 $ pour deux personnes, avec le vin.

Le Bouchon de Liège, 8497, St-Dominique (coin De Liège) Montréal (Québec) H2P 2L4 | Téléphone 514 807 0033

Voyage à dos de bouchon


Les brumes alcoolisées se dissipent doucement, laissant derrière elles le doux souvenir d’un voyage au coin de la rue à saveur de pinot noir. Pourquoi donc ? Ah oui ! Je me souviens ! C’est que Steve Lemieux (chef cuisinier), et Sylvain Leduc (sommelier) du Bouchon de Liège nous ont fait voyager à dos de bouchon hier soir ! Écoutez ça :

Pour me mettre en bouche, j’ai laissé fondre sur ma langue des ris de veau servis en légers beignets saupoudrés de paprika. Ils étaient déposés sur une plage de concombres frais à l’aneth à l’allure d’algues marines tout juste refoulées par la mer.

Il y a 1001 façons d’apprêter les ris de veau, ce qui transforme chaque nouvelle dégustation en aventure pas toujours heureuse (je vous raconterai bientôt celle du Cabotin), mais cette fois, l’expérience a été une réussite. La combinaison d’épices choisie et l’accompagnement laissaient une agréable sensation de chaleur exotique et de fraîcheur printanière sur le palais. Un délice qu’il serait peut-être mieux, cependant, de servir plus modérément. Les entrées trop copieuses laissent toujours mon estomac gourmand un peu frustré de chercher sans succès de l’espace pour la suite de la fête.

Le Dry Martini et le premier verre de Chorey-les-Beaunes 2003 ayant allumé quelques étoiles dans ma tête, j’ai poursuivi avec un magret de canard de Barbarie servi, lui aussi, sur un lit à l’image d’une plage à marée basse et rehaussé d’une salade de tomates fraîches aux herbes. Là encore, le mélange chaud-froid, décidément à la mode sur les comptoirs des chefs, était une réussite. L’animal, bien que très goûteux, aurait toutefois mérité quelques minutes de plus dans la poêle. Ceci aurait évité que le goût du sang ne camoufle un peu celui de la volaille et que sa peau se détache seul dans l'assiette, en plus d’éviter que la jolie mer jaune et verte du fond de l’assiette ne vire au rouge après le premier coup de couteau.

La bouteille en fin de course et la voie lactée dans la tête, j’ai terminé par une boule de sorbet à la noix de coco surplombée de biscuits aux pralines. Un vrai délice qui a enrobé mon estomac de soleil tropical alors qu’il s’apprêtait à tituber sous mon parapluie.

samedi 28 avril 2007

Le bouchon de liège...

...a été poussé trop loin. Oui monsieur que le vin était bon. Donc on va vous en reparler demain, si on s'en souvient, genre...

Tricot Machine et le chocolat

On s'en va manger...

...au Bouchon de Liège, dans Villeray.
Youppi !