mercredi 17 octobre 2007

À la borsch !

Bien tiens, le froid revient et l'automne s'installe. On a envi de bouffer des trucs réconfortants et du polonais, me semble que c'est de la nourriture pour cette époque de l'année. C'est pourquoi on a décidé d'essayer le Stash Café, dans le Vieux Montréal.

N'étant pas très habitué à la cuisine polonaise, j'ai décidé d'y aller pour la classique borsch en entrée. Soupe de betteraves rouges, accompagnée de crème sûre. C'est un peu amer, ce qui est normal, mais je m'attendais à quelque chose d'un peu plus consistant. Ce que j'avais lu sur le sujet me laissait présager une soupe avec aussi du chou et un peu de viande. Mais, quand même, assez particulier.

Le menu du débutant me semblait judicieux parce qu'il me permettait de goûter à presque tout. Du bigos, un ragoût de chou, de viandes, de saucissons et de champignons sauvages, du placki, sorte de crèpe aux pommes de terre, des krokiety, encore une crèpe mais farcie de viande, cette fois et des pierogis, sortes de chaussons de pâte, farcis de choux, de viande et de fromages.

Bref, une assiette bien garnie et probablement très calorique. Mais comme je disais, ce n'est pas grave, il fait froid.

N'ayant jamais vraiment goûté à des plats polonais, il m'est difficile de comparer. Par contre, les plats présentés (Caro a pris le sanglier), répondaient bien aux attentes.

Mais, grand défaut du resto, comme bien des autres dans le coin, c'est que c'est un peu cher pour ce que cela vaut vraiment. On paie 15 % de plus qu'on devrait, because le Vieux Montréal.

Mais comme le service était très bien, on a laissé passer.

Le Stash Café - 200 rue Saint-Paul Ouest - Montréal - (514) 845-6611 - Prévoyez environ 120 $ pour deux, avec le vin.

mardi 16 octobre 2007

L'étiquetage nutritionnel

Dans quelques semaines, le 12 décembre, les petits producteurs devront se plier à la règlementation canadienne sur l'étiquetage nutritionnel, tout comme les multinationales de l'agroalimentaire l'ont fait en 2002. Le hic, c'est que ce petit tableau à peine lisible que l'on trouve sur les étiquettes de nos produits coûte une fortune à faire faire en laboratoire. C'est donc une pilule qui s'avale mal pour nos petits producteurs de produits du terroir québécois et, par ricochet, pour les économies locales dans les régions où le terroir génère un chiffre d'affaire intéressant, comme dans Charlevoix par exemple.

Sincèrement, est-ce qu'une étiquette nutritionnelle sur votre petit pot de sucre à la crème ou votre terrine au lapin changera vos habitudes alimentaires ? On ne sélectionne pas un produit local selon les mêmes critères qu'un craquelin Kraft. Il ne s'agit pas là de valeur nutritionnelle mais de goût. En plus, une telle législation ajoute une barrière supplémentaire entre le producteur et le consommateur. En cette journée mondiale de l'alimentation, alors qu'Équiterre prône l'achat local, c'est une mesure qui m'apparaît questionnable.

mercredi 10 octobre 2007

L'Express, l'indémodable, l'incontournable

Pas besoin d'une occasion spéciale pour s'attabler à L'Express. Juste d'une envie de réconfort familial car on s'installe à cette table comme on met les pieds sous celle de maman. Depuis 27 ans, s'évade de ce restau le même fumet réconfortant de plats qui mijotent doucement sur le feu. De la soupe de poissons à la crème caramel, en passant par les os à moelle ou le boeuf braisé et une carte des vins qu'on a envie de dérouler tellement elle n'en finie plus, on se régale.

Un peu comme Au Pied de cochon, les clients de l'Express sont pour beaucoup des habitués, plusieurs mangent seuls au bar comme au comptoir de leur propre cuisine. Par contre, alors qu'au 536 de la rue Duluth, le chef est un adepte de nouveautés, au 3927 de la rue Saint-Denis, on se veut maître de la tradition. Et même si les petits plats sont dans les grands et que le personnel de noir et blanc vêtu à un petit air pincé et une serviette blanche sur le bras, on a le goût de s'attacher la serviette autour du coup pour boire sa soupe à même l'assiette et de parler et rire la gorge déployée.

L'Express - 3927, rue Saint-Denis, Montréal - Tél.: 514 845-5333.

mercredi 3 octobre 2007

Panier bio livré à domicile

Il y a deux semaines, Franky et moi nous sommes lancés dans une nouvelle expérience : le panier de fruits et légumes bio livré à domicile. Nous nous sommes abonnés au Jardin des Anges de Mirabel.

Ce n'est pas tant le bio en lui-même qui nous a séduit, car cultivé du bio dans une atmosphère polluée c’est un peu utopique, mais tout simplement le goût. Cela faisait plusieurs mois que l'idée nous trottait dans la tête mais le coup de grâce a été la dégustation d'une trempette de légumes chez une amie adepte du panier bio depuis quelques semaines. Et oui, c'est triste à dire mais une carotte qui goutte vraiment la carotte, on avait oublié ce que c'était.

Le hic c’est que l’agriculteur de l’amie à la trempette ne livre pas à domicile mais donne un rendez-vous hebdomadaire à un point de rencontre de quartier. Pas idéal quand on a des horaires atypiques ou que l’on travail loin de son lieu de résidence. Une fois sur deux c’est sûr que nous aurions manqué le rendez-vous saveur. Nous avons donc opté pour un service légèrement plus cher mais qui livre directement à la maison même en votre absence (possibilité de laisser un double de clef ou une glacière sur le pallier) et qui en plus ne vous soumet pas à la contrainte de la livraison d’office. Au Jardin des Anges on commande au coup par coup.

Chaque livraison est une surprise, des sacs pleins de produits d’ici, cueillis à maturation, odorants et savoureux à souhait. En plus, recevoir un panier permet aussi de découvrir des produits que l’on a pas l’habitude de consommer. Une expérience à vivre !