vendredi 29 juin 2007

Objectif: tomates farcies


Recette "familiale" (tout comme la photo d'ailleurs) à suivre...

lundi 25 juin 2007

M sur Masson

MComme nous avions reçu, Caro et moi, un magnifique certificat-cadeau du restaurant M sur Masson et que c’était ma fête (merci!) dernièrement, nous nous sommes dit que l’occasion était trop belle. En fait, soyons honnêtes, toutes les occasions ne sont-elles pas bonnes lorsque vient le temps de faire de nouvelles découvertes culinaires ?

On nous avait dit beaucoup de bien à propos de ce tout petit resto. Minuscule serait même plus approprié. C’est exiguë, une dizaine de tables tout au plus, mais très accueillant. Et je dois vous avouer que c’est la première chose qui nous a frappé : on se sent immédiatement chez soi.

La carte est intéressante, tout comme l’ardoise. Fait à noter, le menu offre un plat qui se trouve à être la spécialité d’un autre resto. Cette fois-ci, c’était un poisson en papillote en provenance de New York (la recette, pas le poisson).

Étant amateur de soupe à l’oignons, je fus heureux d’apprendre qu’elle faisait office de spécialité de la maison. Avec un petit goût de caramel, j’avoue avoir été séduit. Caro, elle, s’est laissé prendre par le plats de champignons et chorizo, un peu trop cuit à son goût.

Pour le plat principal, j’optai pour le T-bone de veau, avec champignons et sauce à la truffe blanche. Si la viande était parfaite, les champignons étaient peut-être un peu trop goûteux, annulant presque la délicatesse de la viande. Mais je suis sévère, j’avoue.

Caro, elle, opta pour l’agneau qu’elle a bien aimé, mais la sauce manquait un peu de contraste. Probablement que nos accompagnements respectifs auraient mieux été avec le plat qui lui faisait face.

Pour désert, alors là, on se trompe rarement avec les profiteroles. Et elles étaient parfaites.

Une très bonne note pour le service sympathique, courtois et agréable, vraiment, juste pour ça, on a envie d’y revenir. Par contre, il faudrait peut-être ajuster un peu les mariages de goût. Il ne manque vraiment pas grand chose pour que tout soit vraiment bien.

Mais, quand même, une excellente soirée !

M sur Masson – 2876, rue Masson, Montréal – (514) 678.2999– entre 120$ et 200$ pour 2.

mercredi 20 juin 2007

Cuisine de base: les oeufs cuits dur

Tiré d'un échec culinaire tout récent, il est important de remettre les pendules à l'heure concernant la cuisson des oeufs cuits dur.

D'abord, il faut de l'eau bouillante et des oeufs.
Ensuite, il faut faire bouillir l'ensemble durant 8 à 10 minutes.
Grooooooos max.

Et non pas 23 minutes.

mardi 19 juin 2007

Notion de partage et de propreté

Avant de couper le persil pour votre recette de taboulé, je vous suggère fortement de le laver au préalable.

Parce que dans du persil sale, il y a du sable. Et un taboulé n'est pas un carré de sable.
Quand ça croque sous la dent dans une salade de taboulé, difficile d'en accuser les pois chiches ou les tomates.

Ça m'a fait plaisir.

samedi 16 juin 2007

Pique-Nique autour d'un pain

L'été s'installe, vous avez le goût d'un pique-nique dans le parc au soleil ? Sur le chemin arrêtez-vous remplir votre panier à la boulangerie Autour d'un pain, la découverte bidouesque de la semaine.

Le bidou creux, Franky et moi sommes entrés chez Autour d'un pain, attirés par la bonne odeur de pain frais, qui contrastait avec l'odeur grise de la rue Sainte-Catherine, au cœur du quartier gai. Nous y avons découvert un paradis pour amateurs de petits gueuletons à base de pain, charcuteries, fromages et pâtisseries. Sur place ou pour emporter, on peut déguster d'excellents sandwichs, viennoiserie et pâtisseries, de quoi ressortir le bidou bien repu.

Autour d'un pain est une toute jeune chaîne de boulangeries artisanales. Purement montréalaise et adepte de produits biologiques, elle fera voyager votre palais jusqu'au comptoir d'un petit café parisien (avec un service agréable).

Autour d'un pain : 1219, rue Sainte-Catherine Est - 1301 Beaubien Est - 1301, rue Beaubien Est - 100, avenue du Mont-Royal Est

mercredi 13 juin 2007

Encore une nouvelle?

Hé bien oui... Souhaitons tous ensemble la bienvenue à Claire Buffet (si j'en lis un ou une qui fait un jeu de mot douteux avec de la bouffe...), nouvelle collaboratrice et amatrice de bonne bouffe. Faut dire qu'elle se débrouille bien dans une cuisine, aussi!

Coudonc', mon plan machiavélique d'être le seul gars entouré de filles fonctionne à merveille ! (Rire maléfique et tonnerre dans le ciel)

Excursion émardienne


Une expédition dans un nouveau quartier n'est jamais complète sans avoir goûté à la gastronomie locale.

C'est ainsi que le restaurant Les Étoiles de Ville-Émard s'est valu notre détour, coup de foudre pour la bannière oblige. L'esthétique des lieux est particulièrement saisissant, on se croirait dans deux resto dans un. Si la partie droite propose des chaises métalliques coussinées et des tables recouvertes d'une nappe plastifiée, l'extrême gauche donne à voir un mur de fausse brique rougeâtres, des cadres peints maison et des miroirs en forme de fenêtres. La décoration ressemble aux anciennes rôtisseries St-Hubert. Très familial.
Les banquettes sont de mélamines grise, deux d'entre elles sont d'ailleurs défoncées. Les serveuses connaissent bien ces failles et ne manquent pas d'en avertir aimablement leurs clients.

Au menu? À la bannière, on le croirait limité aux trio poutine-hot-dog-hamburger-club sandwich et jell-O rouge. Pourtant, première surprise, le menu du jour est composé de «chop» de porc. La maison offre également des spaghetti à la viande fumée, des assiettes de souvlakis, du foie avec oignons ou bacon et des Fish'n chips.

Si notre attention s'est portée sur le trio 2 hot-dog-frites-liqueur, nous avons toutefois lorgné le Hamburger Spécial Steve, seul repas prénommé, dont l'intérieur offre du fromage, de la mortadelle (un genre de baloney) accompagné de frites. Une autre fois, peut-être.

Le pain des hot-dogs grillés goûtaient juste assez le beurre, point fort du repas. On se désole toutefois que la saucisse soit quant à elle cuite à la vapeur. La combinaison ketchup-chou-tomates en dés est particulièrement gagnante. Les frites maison n'étaient toutefois pas à la hauteur de mes attentes. Fermes, jaunes et croustillantes, mon estomac espérait s'empiffrer de frites molles, sucrées et brunes, comme celles de La Banquise. N'empêche que ce genre de frite à ses amateurs.

Des boissons gazeuses et des jus sont offerts. Le repas peut être assisté d'une bière locale, tel qu'indique le menu. Une courtoise serveuse vous présentera sa sélection.

Restaurant Les Étoiles
6244, boulevard Monk, 514-768-1022. À quelques pas de la station Monk.
Repas pour 2 personnes: oscille autour de 6$ si vous mangez dans la même assiette. Sinon, comptez 12-13$. 20$ si vous vous lâchez lousse.

mardi 12 juin 2007

Un cake aux olives enfantin


Première contribution à ce blogue qui se fera sous forme de souvenir culinaire. Enfant, j'étais abonnée à Pomme d'api, un magazine qui proposait des recettes à réaliser en famille. Voici en images "d'origine", comment faire:




En version texte. Recette pour 6-7 personnes. Il faut 250 g de farine, 4 oeufs, 1/2 verre d'huile d'olive, 1 verre de vin blanc sec (ou de lait), 200 g d'olives dénoyautées vertes, 200 g de jambon, 200 g de gruyère râpé (ou cheddar fort ou mélange comté et gruyère), 1 sachet de levure (ou une cuillerée à soupe et demi de poudre à pâte). Beurrer le moule et le fariner. Mélanger la farine, la levure, les oeufs. Ajouter l'huile, le vin et les olives coupées en rondelles. Couper le jambon en petits dés. Ajouter le jambon et le gruyère. Faire cuire à four chaud (thermostat 6 ou 350 F) pendant 50 à 60 minutes. Manger tiède et servir avec une salade verte. Également idéal en pique-nique!

dimanche 10 juin 2007

Le bec glacé

Quelques bonnes adresses pour se la givrer à Montréal et faire changement de la molle:

-Le Patio, sur l'avenue Mont-Royal, entre St-Hubert et Saint-André. On s'y rend pour le sourire du charmant crémier, mais aussi pour le sorbet de litchi.
Élément essentiel: ouvert jusqu'à près de 1h du matin, tant qu'il fait beau. Varie selon l'achalandage.

-Meu-Meu, juste au coin de Saint-Denis et Mont-Royal. Ouvert jusqu'à minuit, toutes les crèmes glacées sont à base de crème anglaise. Ils offrent également du glaces au lait de soya. Le cornet au thé (pas vert ni chaï, mais noir je crois) vaut particulièrement le détour.

-Le Havre-des-Glaces, au Marché Jean-Talon. Leur glace est confectionnée maison et les saveurs sont particulièrement intriguantes. S'il y en a une au chocolat-tangerine, un sorbet au pamplemousse et un autre saveur de mangue-lime-fromage-muscade-banane-et-je-dois-en-oublier-un-autre jouent du coude dans la baie vitrée.
Pour les écolos, leurs contenants sont faits de maïs, donc biodégradables.
Jusqu'à 22h à tous les jours, vous y trouverez l'une des meilleure glace montréalaise au matcha, ou plus familièrement, au thé vert.

Bon bec.

samedi 9 juin 2007

Le Cabotin : extravagance maximum et déception

Ce soir là, miss Folie devait souffler une bougie de plus. Il ne fallait surtout pas manquer ça, d’autant plus que l’invitation laissait entrevoir une nouvelle découverte culinaire. Nous voilà donc partis loin de notre Villeray cocon direction le 4821 rue Sainte-Catherine Est. Le nom du dit lieu, sa réputation d’extravagance, et sa carte entendue ici et là nous emplissent de curiosité.

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’endroit est surprenant : une ancienne mercerie convertie en restaurant. En entrant, une serveuse vous accueille, une petite culotte blanche sur la tête, une chaussette sur le bras et le sourire accroché aux oreilles. Au milieu de la grande salle pleine de familles attablées, un grand comptoir derrière lequel s’affairent cuisiniers et serveurs. Aux murs, des mosaïques de boutons multicolores. Au plafond, des lampes de chevet collées tête en bas. Tiens, c’est du Folie tout craché, la soirée s’annonce enjouée.


La carte est alléchante, j’opte pour une mousse de ris de veau suivie d’un cassoulet. Les discussions autour de la table font échos aux éclats de rires qui remplissent la salle. Le service est agréable. La mousse de ris de veaux aux violettes est servie sur un lit de jeune salade croustillante. Marier eau de fleurs et ris de veau... hum... mauvaise pioche : pauvre ris de veau transformés en mousse de savon.

Espérons que le cassoulet rattrapera l’expérience. La préparation de haricots et de canard confit est servie dans son traditionnel creuset de terre individuel, miam miam... mais qu’elle est cette croûte saugrenue qui surplombe la chose ? Mon cassoulet est couvert d’une croûte de chapelure au point où elle s’est mêlé à la préparation pour en faire une bouillie à l’allure d’un triste gruau du lundi matin. Quelle déception ! Moi qui salivais d’envie d’un vrai cassoulet traditionnel.

Nous sommes repartis du Cabotin une larme à l’estomac et un point d’interrogation dans les yeux. Pourquoi tant d’extravagance tant sous les yeux que dans la fourchette ? Pourquoi une carte fine sans chef cuisinier à sa hauteur ? Le concept surprenant du Cabotin est intéressant et le drôle de service est très agréable cependant une carte de type bistrot plus simple et plus abordable aurait bien mieux convenue à l’endroit et aux capacités du cuistot.

Le Cabotin – 4821 rue Sainte-Catherine Est (coin Théodore), Montréal – (514)251.8817 – entre 60 et 80$ pour 2.

mardi 5 juin 2007

Le Petit Alep (Essayez de faire un jeu de mot avec Alep, si vous êtes si bons...)

Ça faisait un bout de temps que je n’étais pas allé manger au Petit Alep, charmant petit resto situé à deux pas du marché Jean-Talon, dans la Petite Italie. Plus bistro que son grand frère, Alep, j’avais oublié à quel point cet endroit était charmant, pas cher du tout, et sans prétention. Petit détail à ne pas oublier : la nourriture est tout simplement excellente.

La carte, quoique pas très longue, permet de goûter quelques spécialités syriennes et arméniennes et je dois avouer craquer régulièrement pour le filet mignon, servi en brochette, qui est tout simplement savoureux. Tendre et saignant, son seul défaut est de ne pas être plus copieux. Comme quoi on ne peut pas tout avoir.

Le service est sympathique, courtois et rapide (juste assez) et l’endroit est des plus agréables, avec la rue Jean-Talon qui, vue sous cet angle, devient presque charmante. Par contre, il est impossible de réserver le soir, il vous faudra donc peut-être vous armer d’un peu de patience, le temps que la table, vous savez, celle sur la terrasse, finisse par se libérer.

À ne pas rater.


Le Petit Alep
191, rue Jean-Talon Est
514.270.9361
Environ 90 $ pour 2 personnes

lundi 4 juin 2007

Grosse Pomme, ou More is butter


Recette de tarte aux pommes étagée, tel que vue dans une émission diffusée au Food Chanel, lors d'un récent séjour à New York.

Ingrédients:
-24 pommes (ou un panier de cèdre rempli de pommes MacIntosh)
-de la pâte à tarte
-Une bonne livre de beurre
-Crème fouettée, mais pas maison, genre de CoolWhip (de la crème fouettée à base d'huile)
-Du sucre, blanc et brun, du gruau, du sirop de maïs, tout ce qui permet de créer une croute sucrée. Le tout en très grande quantité.

Méthode, s'il en est une:

-Pelez les pommes jusqu'à ce qu'épuisement s'en suive. Sinon, utilisez un peleur automatique afin d'éviter les tandinites, un genre de Rotato pour pommes, ça existe, j'en ai déjà vu à Boutique TVA.

-Coupez les pommes en quartiers et les mettre dans un gros coq (bol à mélanger métallique, mais pas composé de métal) un coq digne d'un party dans lequel, à défaut de cuisiner une tarte aux pommes, on pourrait entrer quatre sacs de Lay's extra large aux saveurs variées.

-Entre chaque pelletée de pommes, appliquer un centimètre de mélange croustillant sucré. En tout, faire un minimum de 6 couches de croustillant, parce que dans cette recette, more is better, vous verrez bien.

-Un fois le coq rempli à raz-bord, priez le ciel que les pommes ne salissent pas le plancher de céramique lorsque vous allez retourner le bol et le plat à tarte que vous aurez préalablement placé dessus. Ça fait beaucoup de pommes à ramasser dans ce cas. Enlevez le bol avec minutie.

-Avec de la chance et des prières adéquates, la montagne de pommes devrait pointer vers le ciel, ancrée dans votre fond de tarte. Au sommet de la sculpture, ajoutez trois gros cubes de beurre (une demi-livre, pour les précieux) et recouvrez le tout d'une pâte. Faites des trous, pour que la tarte respire et amenuir les chances de désastre, parce qu'à ce stade, c'est poche de manquer sa tarte.

-Ce n'est pas dans les ingrédients de base, mais gâtez-vous en badigeonnant votre tarte en forme de sein DD avec un caramel épais dans lequel vous aurez noyé des arachides.

-Mettre dans le four et retirez la tarte après 20 sec.

-Puisque la tarte n'est évidemment pas cuite parce que vous n'avez pas cuisiné une autre tarte à l'avance comme les animateurs, vous pouvez la laisser au four à euh...mettons 450 degrés, le classique, pendant...30 minutes. Je pense que c'est suffisant, mais il vaut mieux surveiller, parce que c'est seulement un guess.

-Une fois prête, coupez une tranche de la tarte que vous garocherez dans une assiette. Difficile de le faire avec grâce, car dans la réalité les pommes vont s'être ramollies, résultat d'une perte des eaux, mais on s'en fout, vous n'offrierez pas une vulgaire tarte aux pommes lors d'une soirée mondaine anyway. Donc vous assumez en partant que le dessert ressemblera à une bouillie pour chat.

-Décorez le dessert calorique de deux boules de crème glacée à la vanille et vous terminerez l'opération avec une tasse de crème fouettée. Puis une feuille de menthe.

N.B. En accompagnement, un shooter de Pepto-Bismol est suggéré.