lundi 6 août 2007

Le petit-déjeuner...

Chez quelqu'un d'autre.

Les joies estivales sont composées de restaurants de quartier qui ferment pour l'été alors qu'on les croit ouverts à l'année. Arriver devant ce dernier pour déjeuner et réaliser qu'il prend congé ce matin-là demande de la créativité. Et des amis n'habitant pas très loin qui veulent bien nous ouvrir leur porte afin qu'on trouve satisfaction à nos besoins.

Le déjeuner-maison ressemble vachement à celui du resto, serveur qui pose trop de questions, coulis de fraises miniatures, crème fouettée et carte de crédit en moins. Il suffit de dénicher chez le pâtissier du coin -en l'occurrence Villeray- quelques pâtés de foie, des croissants, des petits fruits, une baguette, du fromage pour les adeptes, mais surtout du jambon. Pas besoin d'oeufs, de poêlons à récurer et de bananes à naper de chocolat mou. S'empiffrer sans cuisson, en utilisant un minimum de vaisselle dans l'intimité de la maison des autres est possible et surtout plus agréable qu'au resto.

Si vous désirez conserver les bonnes grâces de vos amis, évitez de leur demander de vous concocter des crêpes Suzette, des omelettes de jambon de parme à l'anis étoilé et du bacon croustillant-mais-pas-trop.

Ainsi vous risquez de manger votre prochain déjeuner-maison dans l'antre de votre propre cuisine poussiéreuse en compagnie de votre quotidien détrempé.

Dans la vie, on a toujours le choix.
L'important, c'est de faire le bon.

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